Les avantages d'apprendre une deuxième langue dès l'âge de bébé
Oui, il y a toujours des préjugés, non,
apprendre un deuxième idiome en même temps que la langue maternelle n’est pas
nuisible ni pour le développement physique ni pour le caractère de l’enfant,
oui, on n’apprend jamais aussi vite et facilement qu’à l’âge de bébé.
Malgré - et, justement, à cause de - toutes les idées préconçues, Nadine Isnard
a relevé le défi. Son expérience comme enseignante lui a fait comprendre que la
capacité d’apprendre une langue diminue avec l’âge. Et si elle dit « âge »,
elle ne parle pas des seniors, mais des enfants. Un enfant de trois ans apprend
déjà moins facilement qu’un bébé, tandis qu’il est clairement privilégié face à
une fillette ou un petit garçon de cinq ou six ans.
Pour Nadine Isnard, les priorités sont fixées. Tous les parents devraient
apprendre à leurs bébés non une langue, mais deux ou, pourquoi pas, trois en
même temps.
Prenons le cas de Véronie, maintenant une jeune fille de 13 ans. Quand elle
était née, sa maman, elle-même allemande, lui a parlé dans sa langue d’origine.
Son papa ressortissant de la Grande Bretagne lui a parlé anglais - et, comme la
famille vivait en France, tous les amis de ses parents n’ont pas hésité de «
babiller » avec lui en français.
Le résultat ? Déjà avec trois ans, Véronie était trilingue. Elle changeait de
langue par rapport à l’adulte avec qui elle avait affaire, sans se tromper,
sans mélanger les différents idiomes. Anglais, allemand, français, de nouveau
un peu d’anglais, pour l’enfant, tout était bien. Et aujourd’hui, on la prend
pour un « génie » de langues - à tort.
Car la jeune fille - ou le bébé qu’elle était à l’époque où elle a appris
toutes ces langues - est loin d’être « géniale ». Elle est tout simplement
normale. Mais elle a eu la chance d’être confrontée avec le français, l’anglais
et l’allemand lorsqu’elle était bébé, à l’époque où elle était capable d’apprendre
sans le moindre effort.
Toutefois, pas tout le monde n’a la chance d’être né d’une mère allemande, d’un
père anglais et d’être entouré de Français. Et c’est là où intervient Nadine Isnard.
En collaboration avec une équipe internationale, compétente en questions
d’apprentissage de langues, elle a développé une méthode pour bébé et petite
enfance. Cette méthode peut être utilisée par des parents qui eux-mêmes ne
parlent pas un mot de la langue étrangère. Ainsi bébé peut apprendre l’anglais,
l’italien ou l’espagnol sans se forcer, comme un jeu doux et agréable.
copyright Doris Kneller
Malgré - et, justement, à cause de - toutes les idées préconçues, Nadine Isnard a relevé le défi. Son expérience comme enseignante lui a fait comprendre que la capacité d’apprendre une langue diminue avec l’âge. Et si elle dit « âge », elle ne parle pas des seniors, mais des enfants. Un enfant de trois ans apprend déjà moins facilement qu’un bébé, tandis qu’il est clairement privilégié face à une fillette ou un petit garçon de cinq ou six ans.
Pour Nadine Isnard, les priorités sont fixées. Tous les parents devraient apprendre à leurs bébés non une langue, mais deux ou, pourquoi pas, trois en même temps.
Prenons le cas de Véronie, maintenant une jeune fille de 13 ans. Quand elle était née, sa maman, elle-même allemande, lui a parlé dans sa langue d’origine. Son papa ressortissant de la Grande Bretagne lui a parlé anglais - et, comme la famille vivait en France, tous les amis de ses parents n’ont pas hésité de « babiller » avec lui en français.
Le résultat ? Déjà avec trois ans, Véronie était trilingue. Elle changeait de langue par rapport à l’adulte avec qui elle avait affaire, sans se tromper, sans mélanger les différents idiomes. Anglais, allemand, français, de nouveau un peu d’anglais, pour l’enfant, tout était bien. Et aujourd’hui, on la prend pour un « génie » de langues - à tort.
Car la jeune fille - ou le bébé qu’elle était à l’époque où elle a appris toutes ces langues - est loin d’être « géniale ». Elle est tout simplement normale. Mais elle a eu la chance d’être confrontée avec le français, l’anglais et l’allemand lorsqu’elle était bébé, à l’époque où elle était capable d’apprendre sans le moindre effort.
Toutefois, pas tout le monde n’a la chance d’être né d’une mère allemande, d’un père anglais et d’être entouré de Français. Et c’est là où intervient Nadine Isnard.
En collaboration avec une équipe internationale, compétente en questions d’apprentissage de langues, elle a développé une méthode pour bébé et petite enfance. Cette méthode peut être utilisée par des parents qui eux-mêmes ne parlent pas un mot de la langue étrangère. Ainsi bébé peut apprendre l’anglais, l’italien ou l’espagnol sans se forcer, comme un jeu doux et agréable.