mercredi 18 novembre 2009

Montpellier : un café sur les enjeux climatiques

Le climat et le sommet à Copenhague

Jean-Louis Roumégas
Le changement climatique et la question de ce que nous pouvons attendre du sommet de Copenhague‎ était le sujet d'un café de thème organisé par les Verts de la région de Montpellier. Le symbole de la manifestation : la fameuse Sirène de Copenhague qui transmet le message "Dépêchons-nous, ça chauffe". Jean-Louis Roumégas, candidat aux prochaines élections régionales, a rappelé que les urgences climatiques représenteraient les enjeux de Copenhague.


Thierry SalomonThierry Salomon, expert des énergies renouvelables ainsi que de l’efficacité énergétique, a parlé des impacts du changement climatique sur la vie quotidienne. Il faudrait prendre l'habitude de forts changements climatiques et, notamment dans des zones plutôt chaudes telles que la Méditerranée, des longues périodes de canicule. Dans son exposé très clair et compréhensible, Thierry Salomon a fait comprendre qu'il serait nécessaire de réduire les émissions CO2 de 80 pour cent - alternativement, l'effet de serre entraînerait des changements climatiques irréversibles d'ici 2050. Tout, a-t-il souligné, se jouerait dans les cinq ou six années à venir.

Christian DuprazChristian Dupraz, chercheur à l’INRA spécialisé en agroforesterie, a exposé les conséquences du réchauffement climatique sur l’agriculture locale. Comme les humains, les plantes auraient certains besoins en chaleur et froid. S'il ne ferait pas assez froid, certaines plantes comme, par exemple, le blé, ne démarreraient pas. Au-delà d'une certaine température, par contre, les plantes seraient exposées à un stress thermique. Pour d'autres plantes, telles que la vigne, les amplitudes diurnes joueraient un rôle très important.

Mais les incertitudes du réchauffement ne représenteraient pas le seul facteur qui bouleverserait les rendements agricoles. L'effet de la variation des pluies aurait également un impact sur notre vie quotidienne en général et, notamment, sur l'agriculture. Au sud, la sécheresse dominerait plus qu'auparavant tandis qu'au nord, la quantité de la pluie augmenterait - deux phénomènes qui ne seraient certainement pas favorables aux plantes.

Reste la question si le sommet de Copenhague arrivera à une régulation mondiale.
Photos et texte : copyright Doris Kneller

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