Les Cafés du Genre, une autre manière de voir la société : conférence sur Angela Merkel
"Angela Merkel, une chancelière à Berlin" n'est qu'un sujet parmi beaucoup d'autres qui ont déjà été traités lors des soirées du "Café du Genre" organisées à Montpellier par Françoise Mariotti. Une soirée de plus consacrée à une politicienne ? - Non. Un sujet traité dans le petit cercle de la psychologue de Saint Gély du Fesc est présenté différemment.
Paule Jeanne Albertini, professeur d'allemand et invitée du Café du Genre de Françoise Mariotti, n'a pas parlé de la "chancelière", mais tout simplement de la femme Angela Merkel. Elle présente l'histoire d'une femme née dans la partie est de l'Allemagne qui, après la chute du mur, a tout fait pour réussir. La jeune Angela Merkel cherche le pouvoir - et elle le prend là où elle le trouve, à gauche, à droite, peu importe...
Ainsi, Paule Jeanne Albertini a entièrement réussi l'analyse de la femme qui veut le pouvoir à tout prix, mais qui, avant tout, est humaine. Qui peut être blessée, qui a besoin de soutien et d'autres humains qui lui donnent du courage. "Angela Merkel la politicienne", explique la conférencière, "est certainement intéressante. Mais ce qui m'a intéressé, ce soir, c'est la femme."
Les soirées montpelliéraines de Françoise Mariotti, psychologue humaniste, thérapeute suivant les idées de Carl Rogers et "citoyenne du monde", ne sont pas exclusivement consacrées aux idées féministes - bien que la psychologue souligne qu'elle s'est toujours battue pour les droits des femmes. Si elle a baptisé ses manifestations les "Cafés du Genre", elle pense à "genre" en pluriel...
Selon Françoise Mariotti, il y a effectivement plus de deux genres. D'abord, c'est une question de relations : les relations entre femmes et hommes, entre les femmes et entre les hommes. "On n'est pas des hommes et des femmes, mais des personnes. Nous n'avons pas à être enfermés dans notre sexe, notre âge, notre couleur,..." La psychologue n'aime pas catégoriser : "Catégoriser, c'est un manque de respect, envers nous-mêmes et envers les autres."
C'est de ces relations que traitent les Cafés du Genre. La femme et l'homme ont des positions, des "rôles", dans la société - des positions qui leur ont été imposées par la société, mais aussi des positions qu'ils ont choisies ou qui sont naturelles. Angela Merkel a choisi d'être politicienne - ce qui ne l'empêche pas d'être femme... femme avec tous les attributs innés, mais aussi femme implantée dans une société qui, comme en témoignent les Cafés du Genre à Montpellier, l'oblige à jouer un rôle imposé.
Paule Jeanne Albertini, professeur d'allemand et invitée du Café du Genre de Françoise Mariotti, n'a pas parlé de la "chancelière", mais tout simplement de la femme Angela Merkel. Elle présente l'histoire d'une femme née dans la partie est de l'Allemagne qui, après la chute du mur, a tout fait pour réussir. La jeune Angela Merkel cherche le pouvoir - et elle le prend là où elle le trouve, à gauche, à droite, peu importe...
Ainsi, Paule Jeanne Albertini a entièrement réussi l'analyse de la femme qui veut le pouvoir à tout prix, mais qui, avant tout, est humaine. Qui peut être blessée, qui a besoin de soutien et d'autres humains qui lui donnent du courage. "Angela Merkel la politicienne", explique la conférencière, "est certainement intéressante. Mais ce qui m'a intéressé, ce soir, c'est la femme."
Les soirées montpelliéraines de Françoise Mariotti, psychologue humaniste, thérapeute suivant les idées de Carl Rogers et "citoyenne du monde", ne sont pas exclusivement consacrées aux idées féministes - bien que la psychologue souligne qu'elle s'est toujours battue pour les droits des femmes. Si elle a baptisé ses manifestations les "Cafés du Genre", elle pense à "genre" en pluriel...
Selon Françoise Mariotti, il y a effectivement plus de deux genres. D'abord, c'est une question de relations : les relations entre femmes et hommes, entre les femmes et entre les hommes. "On n'est pas des hommes et des femmes, mais des personnes. Nous n'avons pas à être enfermés dans notre sexe, notre âge, notre couleur,..." La psychologue n'aime pas catégoriser : "Catégoriser, c'est un manque de respect, envers nous-mêmes et envers les autres."
C'est de ces relations que traitent les Cafés du Genre. La femme et l'homme ont des positions, des "rôles", dans la société - des positions qui leur ont été imposées par la société, mais aussi des positions qu'ils ont choisies ou qui sont naturelles. Angela Merkel a choisi d'être politicienne - ce qui ne l'empêche pas d'être femme... femme avec tous les attributs innés, mais aussi femme implantée dans une société qui, comme en témoignent les Cafés du Genre à Montpellier, l'oblige à jouer un rôle imposé.
Photos et texte : copyright Doris Kneller
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