Le CREF, Martine Viguier et l'entraide des femmes entreprenantes
Face à la crise, les Montpelliéraines et Montpelliérains souffrent autant que les autres Français. Ainsi, plus que jamais, il est nécessaire de s'entraider. - Ceci n'est pas seulement l'avis de Marc Dufour, adjoint au maire et délégué au développement économique et commercial qui, avec Nicole Bigas, conseillère municipale, déléguée à la prospective et aux technologies de l’information et vice-présidente de l'Agglo, a inauguré la troisième Comédie des réseaux économiques à Montpellier.
C'est également l'opinion de tous les chefs d'entreprises qui, à Montpellier et dans ses environs, ont décidé de se lier en réseaux. Ainsi, on est a plusieurs de ramasser les informations indispensables pour se tenir à jour des événements économiques et sociaux qui permettent à un entrepreneur de calculer la situation du marché et, par conséquent, de vendre son produit. Les réseaux transforment les "concurrents" en partenaires qui préfèrent collaborer que lutter l'un contre l'autre. "Oui, il est nécessaire de lutter", confirme un jeune homme qui a créé son entreprise de service à la personne il y a un peu plus d'un an. "Pas l'un contre l'autre, mais tous ensemble contre la crise. Le marché est assez grand pour nous tous."
Le réseau économique, cela signifie de ne jamais être seul dans ses démarches de chef d'entreprise, de partager des frais de publicité ou, tout simplement, se soutenir le moral. On peut être sûr que les collègues du réseau sont toujours prêts à applaudir à un succès ou, alternativement, de consoler un entrepreneur peut-être découragé si les affaires ne marchent pas immédiatement comme il le souhaiterait.
Un de ces réseaux qui excellent en partage d'information, de tuyaux et d'entraide pratique et moral a été créé pour soutenir le "genre" d'entrepreneurs qui, il y a encore quelques ans, avaient le moins de chance de s'imposer dans le jungle du marché - les femmes. Le CREF, Centre de Ressources de l'Entrepreneuriat Féminin, et là pour aider les femmes à franchir les premières étapes de la création d'une entreprise et de la recherche des clients et pour leur donner une base d'entraide. Son animatrice Martine Viguier les soutient dans l'estimation de leur travail - on a constaté que beaucoup de femmes entreprenantes ont tendance à proposer leurs services à un prix trop bas - et dans leur recherche de ressources, et elle favorise les essais de créer des liens de collaboration entre les diverses entreprises.
"Pourquoi je fait partie du CREF ?" demande, par exemple, Claudine Vergaert, patronne de Claudie Secrétariat. "Déjà, il me permet de faire des rencontres sympas et professionnels en même temps avec d'autres femmes entreprenantes. Ces rencontres m'aident à mieux comprendre la valeur de mon travail. En plus", elle sourit, "j'y appris à présenter mon entreprise - sous les yeux critiques et vigilants de Martine Viguier à qui rien n'échappe."
La "bande à Martine", comme blaguent parfois les femmes qui se réunissent une fois par mois à Montpellier, prend l'idée des réseaux aux sérieux. Elles constatent que travailler ensemble n'est pas seulement plus agréable mais aussi plus efficace. Leur site Créatrices 34, mis à jour régulièrement par Martine Viguier, leur permet de présenter leur travail et d'échanger un maximum d'informations.
Mais à Montpellier et ses environs, il n'y a pas que les femmes qui ont leur réseau. Ainsi, l'annuaire 2010 des réseaux économiques ne liste pas seulement des syndicats professionnels, des pôles de compétitivité et des réseaux territoriaux, mais aussi des groupements d'entreprises sectoriels et des clubs d'entreprises. Selon lui, le Languedoc-Roussillon dispose de 126 Clubs d'entreprises, tous créé avec plus ou moins le même but : s'entraider à survivre la crise économique et lutter contre le chômage par la création de petites entreprises. La ville de Montpellier, toujours selon les chiffres de l'annuaire, rassemble 295 réseaux différents avec 12155 membres. Mais même une ville relativement petite comme Lodève héberge quatre réseaux avec 49 membres.
Un autre exemple de réseau est représenté par la FACE Hérault qui lutte contre les inégalités ou, encore, par la Chambre professionnelle du conseil, un "creuset de compétences et d'expériences", comme elle s'appelle dans sa présentation. Elle regroupe les conseillers de tout genre, en économique, bien sûr, mais aussi en informatique ou tout autre secteur où, de nos jours, on a besoin d'être conseillé. "La collaboration et l'entraide font aujourd'hui partie des valeurs les plus importantes", soulignent aussi ses membres.
"Ce que je pense des réseaux professionnels ?" répète une dame dans la quarantaine la question de l'équipe de "Gens de Montpellier". Elle traverse juste la place de la Comédie et s'est arrêtée pour regarder quel genre de stands font partie de la Comédie des réseaux économiques. "Je ne sais pas. Mon mari est chef d'entreprise, il devrait mieux savoir répondre que moi. De toute manière", elle réfléchit, "j'ai compris qu'une entreprise qui travaille en réseau est plus compétitive et peut produire moins cher."
Un jeune homme qui, lui non plus, n'est touché directement par l'idée des réseaux professionnels, s'est également arrêté devant un des stands. "Y a des entreprises qui travaillent en réseaux ?", demande-il. Puis : "Je trouve que c'est une bonne idée. Comme ça, personne n'est seul dans son travail. C'est ça, un réseau, n'est-ce pas ?"
C'est également l'opinion de tous les chefs d'entreprises qui, à Montpellier et dans ses environs, ont décidé de se lier en réseaux. Ainsi, on est a plusieurs de ramasser les informations indispensables pour se tenir à jour des événements économiques et sociaux qui permettent à un entrepreneur de calculer la situation du marché et, par conséquent, de vendre son produit. Les réseaux transforment les "concurrents" en partenaires qui préfèrent collaborer que lutter l'un contre l'autre. "Oui, il est nécessaire de lutter", confirme un jeune homme qui a créé son entreprise de service à la personne il y a un peu plus d'un an. "Pas l'un contre l'autre, mais tous ensemble contre la crise. Le marché est assez grand pour nous tous."
Le réseau économique, cela signifie de ne jamais être seul dans ses démarches de chef d'entreprise, de partager des frais de publicité ou, tout simplement, se soutenir le moral. On peut être sûr que les collègues du réseau sont toujours prêts à applaudir à un succès ou, alternativement, de consoler un entrepreneur peut-être découragé si les affaires ne marchent pas immédiatement comme il le souhaiterait.
Un de ces réseaux qui excellent en partage d'information, de tuyaux et d'entraide pratique et moral a été créé pour soutenir le "genre" d'entrepreneurs qui, il y a encore quelques ans, avaient le moins de chance de s'imposer dans le jungle du marché - les femmes. Le CREF, Centre de Ressources de l'Entrepreneuriat Féminin, et là pour aider les femmes à franchir les premières étapes de la création d'une entreprise et de la recherche des clients et pour leur donner une base d'entraide. Son animatrice Martine Viguier les soutient dans l'estimation de leur travail - on a constaté que beaucoup de femmes entreprenantes ont tendance à proposer leurs services à un prix trop bas - et dans leur recherche de ressources, et elle favorise les essais de créer des liens de collaboration entre les diverses entreprises.
"Pourquoi je fait partie du CREF ?" demande, par exemple, Claudine Vergaert, patronne de Claudie Secrétariat. "Déjà, il me permet de faire des rencontres sympas et professionnels en même temps avec d'autres femmes entreprenantes. Ces rencontres m'aident à mieux comprendre la valeur de mon travail. En plus", elle sourit, "j'y appris à présenter mon entreprise - sous les yeux critiques et vigilants de Martine Viguier à qui rien n'échappe."
La "bande à Martine", comme blaguent parfois les femmes qui se réunissent une fois par mois à Montpellier, prend l'idée des réseaux aux sérieux. Elles constatent que travailler ensemble n'est pas seulement plus agréable mais aussi plus efficace. Leur site Créatrices 34, mis à jour régulièrement par Martine Viguier, leur permet de présenter leur travail et d'échanger un maximum d'informations.
Mais à Montpellier et ses environs, il n'y a pas que les femmes qui ont leur réseau. Ainsi, l'annuaire 2010 des réseaux économiques ne liste pas seulement des syndicats professionnels, des pôles de compétitivité et des réseaux territoriaux, mais aussi des groupements d'entreprises sectoriels et des clubs d'entreprises. Selon lui, le Languedoc-Roussillon dispose de 126 Clubs d'entreprises, tous créé avec plus ou moins le même but : s'entraider à survivre la crise économique et lutter contre le chômage par la création de petites entreprises. La ville de Montpellier, toujours selon les chiffres de l'annuaire, rassemble 295 réseaux différents avec 12155 membres. Mais même une ville relativement petite comme Lodève héberge quatre réseaux avec 49 membres.
Un autre exemple de réseau est représenté par la FACE Hérault qui lutte contre les inégalités ou, encore, par la Chambre professionnelle du conseil, un "creuset de compétences et d'expériences", comme elle s'appelle dans sa présentation. Elle regroupe les conseillers de tout genre, en économique, bien sûr, mais aussi en informatique ou tout autre secteur où, de nos jours, on a besoin d'être conseillé. "La collaboration et l'entraide font aujourd'hui partie des valeurs les plus importantes", soulignent aussi ses membres.
"Ce que je pense des réseaux professionnels ?" répète une dame dans la quarantaine la question de l'équipe de "Gens de Montpellier". Elle traverse juste la place de la Comédie et s'est arrêtée pour regarder quel genre de stands font partie de la Comédie des réseaux économiques. "Je ne sais pas. Mon mari est chef d'entreprise, il devrait mieux savoir répondre que moi. De toute manière", elle réfléchit, "j'ai compris qu'une entreprise qui travaille en réseau est plus compétitive et peut produire moins cher."
Un jeune homme qui, lui non plus, n'est touché directement par l'idée des réseaux professionnels, s'est également arrêté devant un des stands. "Y a des entreprises qui travaillent en réseaux ?", demande-il. Puis : "Je trouve que c'est une bonne idée. Comme ça, personne n'est seul dans son travail. C'est ça, un réseau, n'est-ce pas ?"
Photos et texte : copyright Doris Kneller
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