Montpellier, la ville où été rime avec fête et vacances
À Montpellier, été rime avec fête. Pas une soirée où les Montpelliérains et leurs visiteurs ne profitent pas de l'ambiance chaleureuse et de l'esprit festif qui règne sur la ville à côté de la Méditerranée. Et il y en a pour tous les goûts : les Estivales, tous les vendredis sur l'Esplanade, avec leur offre de spécialités du pays, leur musique, leur petit marché artisanal et la communication facile entre des gens qui ne se sont jamais rencontrés mais pour qui la soirée sera peut-être le début d'une véritable amitié. Les cracheurs de feu, les acrobates, les chanteurs dans les rues et sur la place de la Comédie - et la culture "officielle" : musique, film, exposition, des arts qui sont à l'honneur au cours de l'été montpelliérain.
Mais avant tout, dans cette première moitié des vacances à Montpellier, il y a le festival Radio France. De la musique, surtout, mais aussi des films sur des époques musicales et des grands hommes et femmes de l'histoire de la musique. Pendant deux semaines, ces films sont projetés gratuitement au Corum. Et, bien sûr, les Rencontres de Pétrarque, partie incontournable du festival Radio France, où on fait la philosophie de haut niveau, pourtant compréhensible pour tous, pendant une semaine à partir du 19 juillet. Cette année-ci, les philosophes venus à Montpellier se posent la question, en qui on peut avoir confiance...
Toutefois, dans cette ville estivale, les cinéphiles ne peuvent pas se plaindre non plus. Début août commence le "Cinéma sous les étoiles", avec des films devant la médiathèque Émile Zola, sur la Place Dionysos - douze séances et toutes gratuites. Cette année-ci, c'est l'Amérique qui sera dans le point de mire du cinéma, comme déjà pour la Comédie du livre. Jumellage avec Louisville oblige...
La gratuité est d'ailleurs un trait important de la culture montpelliéraine, et cela non seulement en été. Montpellier a pour principe de mettre la culture à la portée de tout le monde. Pour ceux qui habite la ville, le fait d'être "Smicard" ou sous le régime du RSA n'est pas une excuse pour s'éloigner de l'art et de la culture : entrée libre au musée Fabre et gratuité des médiathèques pour les étudiants et autres personnes sans revenu, entrée libre au musée un dimanche par mois pour tout le monde, des séances gratuites pendant pratiquement tous les festivals, des entrées au prix très bas aux manifestations payantes pour les personnes sous régime RSA, la gratuité totale des soirées de discussion et de conférence dans le musée Fabre ou la salle Rabelais où, au cours de la dernière année, la science et son Agora des Savoirs ont joué un rôle imbattable, des cafés à thèmes comme, par exemple, le café philo ou le café des sciences,...
Mais aussi l'art de la photo trouve sa place à Montpellier. Le maire Hélène Mandroux vient d'inaugurer la nouvelle exposition photo au Pavillon Populaire sur l'Esplanade. Et de nouveau, l'Amérique est à l'honneur : "Un rêve américain" est le titre de l'exposition qui présente des photos d'une qualité artistique extraordinaire - mais peu étonnante, vu que les fidèles des expositions au Pavillon Populaire ont pris l'habitude d'une très haute qualité.
La qualité, toutefois, est aussi le "standard ordinaire" de l'art qui est produit dans les rues de Montpellier. Les soirées d'été, la ville est pleine de musique, et le promeneur quitte le "territoire" d'un chanteur et guitariste pour immédiatement entrer dans celui d'un groupe de Jazz, de musique indienne d'Amérique ou d'un autre chanteur. Un grand cercle d'admirateurs sur la place de la Comédie indique des danseur du feu, un troupe de hip-hop ou de breakdance - et il est difficile à dire qui est le meilleur...
Mais avant tout, dans cette première moitié des vacances à Montpellier, il y a le festival Radio France. De la musique, surtout, mais aussi des films sur des époques musicales et des grands hommes et femmes de l'histoire de la musique. Pendant deux semaines, ces films sont projetés gratuitement au Corum. Et, bien sûr, les Rencontres de Pétrarque, partie incontournable du festival Radio France, où on fait la philosophie de haut niveau, pourtant compréhensible pour tous, pendant une semaine à partir du 19 juillet. Cette année-ci, les philosophes venus à Montpellier se posent la question, en qui on peut avoir confiance...
Toutefois, dans cette ville estivale, les cinéphiles ne peuvent pas se plaindre non plus. Début août commence le "Cinéma sous les étoiles", avec des films devant la médiathèque Émile Zola, sur la Place Dionysos - douze séances et toutes gratuites. Cette année-ci, c'est l'Amérique qui sera dans le point de mire du cinéma, comme déjà pour la Comédie du livre. Jumellage avec Louisville oblige...
La gratuité est d'ailleurs un trait important de la culture montpelliéraine, et cela non seulement en été. Montpellier a pour principe de mettre la culture à la portée de tout le monde. Pour ceux qui habite la ville, le fait d'être "Smicard" ou sous le régime du RSA n'est pas une excuse pour s'éloigner de l'art et de la culture : entrée libre au musée Fabre et gratuité des médiathèques pour les étudiants et autres personnes sans revenu, entrée libre au musée un dimanche par mois pour tout le monde, des séances gratuites pendant pratiquement tous les festivals, des entrées au prix très bas aux manifestations payantes pour les personnes sous régime RSA, la gratuité totale des soirées de discussion et de conférence dans le musée Fabre ou la salle Rabelais où, au cours de la dernière année, la science et son Agora des Savoirs ont joué un rôle imbattable, des cafés à thèmes comme, par exemple, le café philo ou le café des sciences,...
Mais aussi l'art de la photo trouve sa place à Montpellier. Le maire Hélène Mandroux vient d'inaugurer la nouvelle exposition photo au Pavillon Populaire sur l'Esplanade. Et de nouveau, l'Amérique est à l'honneur : "Un rêve américain" est le titre de l'exposition qui présente des photos d'une qualité artistique extraordinaire - mais peu étonnante, vu que les fidèles des expositions au Pavillon Populaire ont pris l'habitude d'une très haute qualité.
La qualité, toutefois, est aussi le "standard ordinaire" de l'art qui est produit dans les rues de Montpellier. Les soirées d'été, la ville est pleine de musique, et le promeneur quitte le "territoire" d'un chanteur et guitariste pour immédiatement entrer dans celui d'un groupe de Jazz, de musique indienne d'Amérique ou d'un autre chanteur. Un grand cercle d'admirateurs sur la place de la Comédie indique des danseur du feu, un troupe de hip-hop ou de breakdance - et il est difficile à dire qui est le meilleur...
Photos et texte : copyright Doris Kneller
Très beau site. Merci.
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