Les Montpelliérains et le multiculturalisme : Montpellier au quatre continents
Que Montpellier est une ville internationale, que, sur la place de la Comédie, sur l'Esplanade, autour du Corum, à l'Antigone, au Peyrou, au jardin des plantes - bref, que, partout à Montpellier, on entend toutes les langues du monde, cela n'est pas nouveau. Les visiteurs se promènent dans les ruelles de l'Écusson, le long du Lez, au zoo, ils font leur cours au Polygone et à l'Odysseum… mais y a-t-il aussi des Montpelliérains qui se promènent chez les "autres" ?
Montpellier, cela est certain, est connu. Si le nom de la ville est mentionné à Londres, à Berlin, à New York ou à Madrid, il est sûr qu'il se trouve quelqu'un pour lancer un "oh la la" et de parler du soleil et de la Méditerranée. Mais la présence de Montpellier et des Montpelliérains dans d'autres villes a aussi été "officialisée".
En fait, Montpellier est jumelé avec sept villes dans quatre continents. Il y a, par exemple, Louisville aux États-Unis qui, en 1955, fut la première ville à se lier à Montpellier. Toujours, les gens de Louisville invitent chaque été vingt étudiants montpelliérains pour travailler et vivre un peu avec eux et, avant tout, pour faire connaissance. Et, bien sûr, vingt jeunes de Louisville viennent tous les ans à Montpellier.
Les relations avec Heidelberg, ville en Allemagne avec laquelle Montpellier est jumelée depuis 1961, sont plutôt culturelles : tous les ans, les jeunes des deux villes se donnent rendez-vous pour un grand concert et, évidemment, pour une grande fête…
Plus sérieux sont les liens entre Montpellier et Chengdu en Chine. Montpellier était la première ville française à signer, en 1981, le contrat d'amitié avec une ville chinoise. Les relations sont plutôt commerciales, mais les Chinois pensent aussi au multiculturalisme à Montpellier : chaque année, cent étudiants montpelliérains ont le droit d'aller faire leurs études de langue en Chine.
Ainsi, chaque jumelage a son propre caractère. Celle avec Barcelone a des racines plutôt historiques - personne n'a oublié que les deux villes étaient déjà réunies au moment du royaume d'Aragon, et les rencontres entre Barcelonais et Montpelliérains sont surtout dédiées à l'histoire et à l'art. Les liens avec Tibériade en Israël, par contre, sont plutôt de nature scientifique et technique.
Tlemcen en Algérie, la "ville d'art et d'histoire", est la dernière en date à s'être liée à Montpellier. Jusqu'à maintenant, les échanges n'ont pas encore trouvé de rythme, mais ils tourneront certainement autour du tourisme et de la culture.
Fès, relié à Montpellier depuis 2003, a une position particulière. Le nouveau programme de jumelage entre les deux villes vise, carrément, une coopération entre Maroc et la France basée sur de nouvelles conditions. Récemment, le maire de Fès, Hamid Chabat, et Hélène Mandroux ont décidé que Montpellier réaliserait un plan urbain de circulation pour son partenaire marocain - un tram comme celui à Montpellier circulera donc bientôt à Fès. En plus, Montpellier met toute son expérience culturelle à la disposition de Fès : déjà, la ville marocaine a créé une Médiathèque suivant le modèle montpelliérain et construit une maison culturelle dédiée aux échanges interculturels, comparable à la maison des relations internationales à Montpellier. Grâce au jumelage avec Montpellier, la "capitale spirituelle", comme Fès est souvent appelé, deviendra aussi "capitale multiculturelle".
Montpellier, cela est certain, est connu. Si le nom de la ville est mentionné à Londres, à Berlin, à New York ou à Madrid, il est sûr qu'il se trouve quelqu'un pour lancer un "oh la la" et de parler du soleil et de la Méditerranée. Mais la présence de Montpellier et des Montpelliérains dans d'autres villes a aussi été "officialisée".
En fait, Montpellier est jumelé avec sept villes dans quatre continents. Il y a, par exemple, Louisville aux États-Unis qui, en 1955, fut la première ville à se lier à Montpellier. Toujours, les gens de Louisville invitent chaque été vingt étudiants montpelliérains pour travailler et vivre un peu avec eux et, avant tout, pour faire connaissance. Et, bien sûr, vingt jeunes de Louisville viennent tous les ans à Montpellier.
Les relations avec Heidelberg, ville en Allemagne avec laquelle Montpellier est jumelée depuis 1961, sont plutôt culturelles : tous les ans, les jeunes des deux villes se donnent rendez-vous pour un grand concert et, évidemment, pour une grande fête…
Plus sérieux sont les liens entre Montpellier et Chengdu en Chine. Montpellier était la première ville française à signer, en 1981, le contrat d'amitié avec une ville chinoise. Les relations sont plutôt commerciales, mais les Chinois pensent aussi au multiculturalisme à Montpellier : chaque année, cent étudiants montpelliérains ont le droit d'aller faire leurs études de langue en Chine.
Ainsi, chaque jumelage a son propre caractère. Celle avec Barcelone a des racines plutôt historiques - personne n'a oublié que les deux villes étaient déjà réunies au moment du royaume d'Aragon, et les rencontres entre Barcelonais et Montpelliérains sont surtout dédiées à l'histoire et à l'art. Les liens avec Tibériade en Israël, par contre, sont plutôt de nature scientifique et technique.
Tlemcen en Algérie, la "ville d'art et d'histoire", est la dernière en date à s'être liée à Montpellier. Jusqu'à maintenant, les échanges n'ont pas encore trouvé de rythme, mais ils tourneront certainement autour du tourisme et de la culture.
Fès, relié à Montpellier depuis 2003, a une position particulière. Le nouveau programme de jumelage entre les deux villes vise, carrément, une coopération entre Maroc et la France basée sur de nouvelles conditions. Récemment, le maire de Fès, Hamid Chabat, et Hélène Mandroux ont décidé que Montpellier réaliserait un plan urbain de circulation pour son partenaire marocain - un tram comme celui à Montpellier circulera donc bientôt à Fès. En plus, Montpellier met toute son expérience culturelle à la disposition de Fès : déjà, la ville marocaine a créé une Médiathèque suivant le modèle montpelliérain et construit une maison culturelle dédiée aux échanges interculturels, comparable à la maison des relations internationales à Montpellier. Grâce au jumelage avec Montpellier, la "capitale spirituelle", comme Fès est souvent appelé, deviendra aussi "capitale multiculturelle".
Photos et texte : copyright Doris Kneller
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