Montpellier fête la biodiversité : les plantes, les animaux, l'homme et la planète
"Fête de la biodiversité", répète le Monsieur d'une soixantaine d'années. "Non, je ne connais pas. Jamais entendu. Bien que je sois Montpelliérain. Mais je pense que c'est encore une de ces inventions des politiciens. Ils veulent nous faire croire qu'ils s'occupent vraiment de la nature. Si vous me demandez, c'est juste 'pseudo'. De la poudre aux yeux des électeurs."
Peu importe qui aurait "inventé" la Fête de la biodiversité à Montpellier, il ne s'agissait pas "de la poudre aux yeux", mais d'une manifestation très sérieuse avec une quarantaine d'associations écologistes, elles aussi passionnées et sérieuses.
L'idée centrale de cette deuxième édition de la Fête de la biodiversité - organisée dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité - était l'observation et la connaissance de la nature. Il est vrai que l'animation s'adressait surtout, "officiellement", aux enfants - mais cette programmation permettait aux adultes, sans avoir à avouer leur esprit ludique, de profiter des installations de la ville et des associations de la nature, toutes d'une qualité excellente au niveau de leur valeur scientifique et pédagogique et qui, en plus, faisaient plaisir aux petits (et aux grands).
Toutefois, bien que les adultes se soient également régalés, la Fête de la biodiversité à Montpellier a réussi à attirer un millier d'enfants juste le premier jour. Leur émerveillement lorsqu'ils étaient confrontés aux informations sur la nature était éloquent : si, de nos jours, un enfant élevé dans une ville si proche de la campagne et de la nature comme Montpellier peut s'extasier devant une petite graine, cela fait réfléchir les représentants des écoles et les responsables de l'éducation.
De toute manière, ces graines ont été présentées avec beaucoup d'amour pour la matière. Les enfants - et adultes - pouvaient se rendre compte de la diversité de ces objets minuscules qui portent en eux la vie des fleurs, des légumes, des arbres...
Mais aussi d'autres êtres minuscules étaient à l'honneur : les insectes. L'association SPIPOLL - Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs - fait tout pour chasser le "berk" presque automatique des enfants de la ville quand il est question des insectes. Ses photos montraient la beauté par exemple d'une "petite abeille" dans toute sa splendeur, et des membres de l'association, passionnés par leur sujet, savaient fasciner les visiteurs avec leurs explications par exemple sur les différences entre une guêpe et d'autres insectes, piqueurs ou non, qui ressemblent aux guêpes uniquement pour ceux qui n'ont pas appris à les regarder.
Ainsi, on pouvait apprendre qu'il y a des syrphes, des insectes qui, en vérité, appartiennent à la famille des mouches, dont l'abdomen ressemble à celui d'une guêpe ou d'une abeille. Toutefois, ces syrphes "déguisés" en insecte piquant n'ont pas de dard - ils sont dont entièrement inoffensifs... et, par conséquent, sans défense. C'est pourquoi, la nature faisant bien les choses, l'évolution leur a offert cette ressemblance avec les guêpes ou les abeilles, plus "respectées" par les prédateurs. Ce "cadeau" de l'évolution, s'appelle mimétisme.
L'association SPIPOLL présente un site Internet avec plein d'informations sur les insectes, présentées avec passion et exactitude scientifique. Ce site incite également à prendre en photo ces petits êtres. Il explique, où les "capter" avec l'appareil photo, et il aide à les identifier.
Pour quelques jeunes Montpelliérains, l'occasion de discuter sur les insectes au cours de la Fête de la biodiversité était aussi leur première occasion de réfléchir à la vie de ces petits syrphes et, en même temps, du "génie" de l'évolution et de la biodiversité.
Mais il n'était pas seulement question des "petits" - les "grands" animaux avaient aussi leur défenseurs. Ainsi, l'association Kalaweit informait sur le menace d'extinction de douce espèces de gibbons par la destruction de leur habitat, les forêts intertropicales. Il est vrai que ces grands singes sont protégés par la convention de Washington de 1973 - mais cela ne sert à rien tant que leur habitat peut librement être détruit.
Un autre stand était consacré non seulement à la protection de la nature, mais aussi à celle de l'homme. Car même si, parfois, il a tendance à l'oublier, il fait toujours partie de cette nature dont il est le pire ennemi. Ainsi, le stand présentait une liste des aliments et des cosmétiques sans huile de palme.
Bref, à travers les stands, le visiteur pouvait se rendre compte non seulement de la biodiversité à Montpellier, mais de la richesse de la nature en général - une richesse que beaucoup des enfants de ville ne connaissent plus. Pour les aider, il y a aussi la Radio Terra one, une station installée à Montpellier, entièrement consacrée à l'écologie, à l'homme et à la planète.
Pour ceux qui n'ont pas pu profiter de la Fête de la biodiversité pour visiter les installation de la ville de Montpellier, rien n'est perdu : elles resteront visibles dans les divers parcs montpelliérains.
Autres articles sur la biodiversité :
Biodiversité et écologie à Montpellier
Printemps de la démocratie à Montpellier
Fête de l'écologie en Avignon
Montpellier écologique
Peu importe qui aurait "inventé" la Fête de la biodiversité à Montpellier, il ne s'agissait pas "de la poudre aux yeux", mais d'une manifestation très sérieuse avec une quarantaine d'associations écologistes, elles aussi passionnées et sérieuses.
L'idée centrale de cette deuxième édition de la Fête de la biodiversité - organisée dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité - était l'observation et la connaissance de la nature. Il est vrai que l'animation s'adressait surtout, "officiellement", aux enfants - mais cette programmation permettait aux adultes, sans avoir à avouer leur esprit ludique, de profiter des installations de la ville et des associations de la nature, toutes d'une qualité excellente au niveau de leur valeur scientifique et pédagogique et qui, en plus, faisaient plaisir aux petits (et aux grands).
Toutefois, bien que les adultes se soient également régalés, la Fête de la biodiversité à Montpellier a réussi à attirer un millier d'enfants juste le premier jour. Leur émerveillement lorsqu'ils étaient confrontés aux informations sur la nature était éloquent : si, de nos jours, un enfant élevé dans une ville si proche de la campagne et de la nature comme Montpellier peut s'extasier devant une petite graine, cela fait réfléchir les représentants des écoles et les responsables de l'éducation.
De toute manière, ces graines ont été présentées avec beaucoup d'amour pour la matière. Les enfants - et adultes - pouvaient se rendre compte de la diversité de ces objets minuscules qui portent en eux la vie des fleurs, des légumes, des arbres...
Mais aussi d'autres êtres minuscules étaient à l'honneur : les insectes. L'association SPIPOLL - Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs - fait tout pour chasser le "berk" presque automatique des enfants de la ville quand il est question des insectes. Ses photos montraient la beauté par exemple d'une "petite abeille" dans toute sa splendeur, et des membres de l'association, passionnés par leur sujet, savaient fasciner les visiteurs avec leurs explications par exemple sur les différences entre une guêpe et d'autres insectes, piqueurs ou non, qui ressemblent aux guêpes uniquement pour ceux qui n'ont pas appris à les regarder.
Ainsi, on pouvait apprendre qu'il y a des syrphes, des insectes qui, en vérité, appartiennent à la famille des mouches, dont l'abdomen ressemble à celui d'une guêpe ou d'une abeille. Toutefois, ces syrphes "déguisés" en insecte piquant n'ont pas de dard - ils sont dont entièrement inoffensifs... et, par conséquent, sans défense. C'est pourquoi, la nature faisant bien les choses, l'évolution leur a offert cette ressemblance avec les guêpes ou les abeilles, plus "respectées" par les prédateurs. Ce "cadeau" de l'évolution, s'appelle mimétisme.
L'association SPIPOLL présente un site Internet avec plein d'informations sur les insectes, présentées avec passion et exactitude scientifique. Ce site incite également à prendre en photo ces petits êtres. Il explique, où les "capter" avec l'appareil photo, et il aide à les identifier.
Pour quelques jeunes Montpelliérains, l'occasion de discuter sur les insectes au cours de la Fête de la biodiversité était aussi leur première occasion de réfléchir à la vie de ces petits syrphes et, en même temps, du "génie" de l'évolution et de la biodiversité.
Mais il n'était pas seulement question des "petits" - les "grands" animaux avaient aussi leur défenseurs. Ainsi, l'association Kalaweit informait sur le menace d'extinction de douce espèces de gibbons par la destruction de leur habitat, les forêts intertropicales. Il est vrai que ces grands singes sont protégés par la convention de Washington de 1973 - mais cela ne sert à rien tant que leur habitat peut librement être détruit.
Un autre stand était consacré non seulement à la protection de la nature, mais aussi à celle de l'homme. Car même si, parfois, il a tendance à l'oublier, il fait toujours partie de cette nature dont il est le pire ennemi. Ainsi, le stand présentait une liste des aliments et des cosmétiques sans huile de palme.
Bref, à travers les stands, le visiteur pouvait se rendre compte non seulement de la biodiversité à Montpellier, mais de la richesse de la nature en général - une richesse que beaucoup des enfants de ville ne connaissent plus. Pour les aider, il y a aussi la Radio Terra one, une station installée à Montpellier, entièrement consacrée à l'écologie, à l'homme et à la planète.
Pour ceux qui n'ont pas pu profiter de la Fête de la biodiversité pour visiter les installation de la ville de Montpellier, rien n'est perdu : elles resteront visibles dans les divers parcs montpelliérains.
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Photos et texte : copyright Doris Kneller
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