Montpellier et ses transports : les Montpelliérains comptent sur leurs trams et bus
Et Montpellier continue à forger sa réputation de ville écologique. "L'ambition", a déclaré récemment la mairie de Montpellier, "de Montpellier est de devenir une référence nationale et internationale en matière de biodiversité urbaine" : la participation à l'opération "60 Earth Hour" censé" sensibiliser les gens au réchauffement climatique de la terre, l'intention de la ville d'atteindre un maximum des 60 objectifs présentés dans le plan climat de la région Languedoc-Roussillon,...
..., les lumières de la place de la Comédie d'une émission réduite de gaz carbonique, la nouvelle mairie "bourrée" d'installations qui correspondant aux dernières normes écologiques, 18.480 visiteurs à l'exposition "Habiter écologique" à l'Hôtel de Ville... Sans doute, désormais, Montpellier a tout pour gagner et défendre son nouveau titre. Et cela n'est pas tout : les environs de Montpellier, plus précisément le Cap Alpha, hébergent même l'entreprise "Deinove" qui, en ce moment, se prépare à entrer en bourse pour investir encore plus dans ses recherches d'un carburant vert.
Il est vrai que, dans le dernier palmarès des villes étudiantes, Montpellier n'est arrivé qu'au douzième rang pour ses "qualités environnement". Mais ce petit point noir dans l'avenir vert de la ville peut s'effacer jusqu'au jour des prochains sondages...
Toutefois, Habiter écologique, 60 Earth Hour, plan climat, biodiversité urbaine, carburant vert - rien ne vaut les véritables "déplacements écologiques" : laisser la voiture et prendre le tram. Or, selon de plus en plus de Montpelliérains, "le tram n'est plus fiable du tout", comme déclare une dame dans la quarantaine. "À quoi ça sert qu'à Montpellier, nous avons un système de tram fantastique si on s'apprête à aller travailler le matin sans savoir si, ce jour-là, les trams ne sont pas en grève."
C'est surtout la grève spontanée du 19 mars dernier qui a troublé la confiance qu'avaient beaucoup de Montpelliérains dans leur tram. "Il est vrai qu'un des leurs a été agressé", continue la dame, "mais peut-être courraient-ils moins de risque s'ils étaient un peu plus gentils avec leurs clients. Et, surtout, si on pouvait mieux compter sur eux." Ensuite, elle raconte que, le dimanche dernier, elle voulait prendre une des lignes de bus qui, le week-end, ne roulent que toutes les trente minutes : "J'étais à l'arrêt cinq minutes avant le départ officiel. Jusqu'à maintenant, je ne peux pas dire si le bus est parti plus de cinq minutes avant l'heure prévue ou s'il n'est jamais arrivé - de toute manière, j'étais obligée d'aller à pied."
Bien sûr, aller à pied est bien pour la santé et encore plus écologique que prendre un bus - mais, comme souligne la dame, "faut-il obliger les Montpelliérains fidèles au TAM de renoncer à tout moyen de transport ?"
Les trains, autre moyen de transport écologique, ne trouvent pas non plus tant d'adeptes qu'auparavant. "Ils ont annoncé la grève pour mardi", raconte une étudiante, "ainsi, j'ai pris le train lundi. Et j'aurais pas dû - c'était la galère. Il y avait à peine un train sur deux, tout était bondé, on a attendu deux heures..."
Mais ce qui reste, c'est le vélo. Jamais, dit-on, il n'y avait tant de gens à Montpellier qui se déplaçait en vélo. "Je n'ai pas de vélo", raconte un homme d'une trentaine d'années, "et, surtout, je n'ai pas de place pour le garder. Le système de la Tam est alors idéal pour moi." Le "vélomagg" - vélo Montpellier Agglomération - est une des idées de la région de Montpellier qui a eu ce qu'on peut appeler un plein succès. "Pour une fois, une très bonne idée", commente aussi une dame d'à peu près le même âge. "Pas tout le monde à un vélo, mais tout le monde a envie de faire le vélo. Faire le vélo, c'est quelque chose qu'on n'oublie jamais." Et elle éclate de rire.
Cependant, les idées "écologiques" de Montpellier ne s'y arrêtent pas : il y a encore ce qu'on appelle les "carapattes". Les "carapattes" sont tout simplement, comme le dit la publicité, des "autobus pédestres" consistant dans un groupe d'enfants accompagnés par des parents bénévoles. Ces groupes pédestres suivent un chemin conçu par les services de la mairie, sous les critères d'être les plus sûrs et les plus rapides possible : "...afin que les enfants arrivent à l'heure en classe."
La publicité ajoute qu'un trajet à pied de trente minutes rend l'enfant plus attentif en classe. - Le public n'a jamais mieux accueilli l'idée de faire marcher les enfants sur leur chemin à l'école...
Autres articles sur "Montpellier ville écologique" :
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Montpellier et 60 Earth Hour
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Jean Nouvel, George Frêche, Hélène Mandroux et la nouvelle mairie à Montpellier
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Il est vrai que, dans le dernier palmarès des villes étudiantes, Montpellier n'est arrivé qu'au douzième rang pour ses "qualités environnement". Mais ce petit point noir dans l'avenir vert de la ville peut s'effacer jusqu'au jour des prochains sondages...
Toutefois, Habiter écologique, 60 Earth Hour, plan climat, biodiversité urbaine, carburant vert - rien ne vaut les véritables "déplacements écologiques" : laisser la voiture et prendre le tram. Or, selon de plus en plus de Montpelliérains, "le tram n'est plus fiable du tout", comme déclare une dame dans la quarantaine. "À quoi ça sert qu'à Montpellier, nous avons un système de tram fantastique si on s'apprête à aller travailler le matin sans savoir si, ce jour-là, les trams ne sont pas en grève."
C'est surtout la grève spontanée du 19 mars dernier qui a troublé la confiance qu'avaient beaucoup de Montpelliérains dans leur tram. "Il est vrai qu'un des leurs a été agressé", continue la dame, "mais peut-être courraient-ils moins de risque s'ils étaient un peu plus gentils avec leurs clients. Et, surtout, si on pouvait mieux compter sur eux." Ensuite, elle raconte que, le dimanche dernier, elle voulait prendre une des lignes de bus qui, le week-end, ne roulent que toutes les trente minutes : "J'étais à l'arrêt cinq minutes avant le départ officiel. Jusqu'à maintenant, je ne peux pas dire si le bus est parti plus de cinq minutes avant l'heure prévue ou s'il n'est jamais arrivé - de toute manière, j'étais obligée d'aller à pied."
Bien sûr, aller à pied est bien pour la santé et encore plus écologique que prendre un bus - mais, comme souligne la dame, "faut-il obliger les Montpelliérains fidèles au TAM de renoncer à tout moyen de transport ?"
Les trains, autre moyen de transport écologique, ne trouvent pas non plus tant d'adeptes qu'auparavant. "Ils ont annoncé la grève pour mardi", raconte une étudiante, "ainsi, j'ai pris le train lundi. Et j'aurais pas dû - c'était la galère. Il y avait à peine un train sur deux, tout était bondé, on a attendu deux heures..."
Mais ce qui reste, c'est le vélo. Jamais, dit-on, il n'y avait tant de gens à Montpellier qui se déplaçait en vélo. "Je n'ai pas de vélo", raconte un homme d'une trentaine d'années, "et, surtout, je n'ai pas de place pour le garder. Le système de la Tam est alors idéal pour moi." Le "vélomagg" - vélo Montpellier Agglomération - est une des idées de la région de Montpellier qui a eu ce qu'on peut appeler un plein succès. "Pour une fois, une très bonne idée", commente aussi une dame d'à peu près le même âge. "Pas tout le monde à un vélo, mais tout le monde a envie de faire le vélo. Faire le vélo, c'est quelque chose qu'on n'oublie jamais." Et elle éclate de rire.
Cependant, les idées "écologiques" de Montpellier ne s'y arrêtent pas : il y a encore ce qu'on appelle les "carapattes". Les "carapattes" sont tout simplement, comme le dit la publicité, des "autobus pédestres" consistant dans un groupe d'enfants accompagnés par des parents bénévoles. Ces groupes pédestres suivent un chemin conçu par les services de la mairie, sous les critères d'être les plus sûrs et les plus rapides possible : "...afin que les enfants arrivent à l'heure en classe."
La publicité ajoute qu'un trajet à pied de trente minutes rend l'enfant plus attentif en classe. - Le public n'a jamais mieux accueilli l'idée de faire marcher les enfants sur leur chemin à l'école...
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Photos et texte : copyright Doris Kneller
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