Le Volley sur sable à la Place de la Comédie à Montpellier et Kevin et Andy Cès, champions de France, à la Grande Motte
D'abord la cinquième édition du "Montpellier Beach Master", avec dix jours de compétitions internationales en Beach-Volley et 500 tonnes de sable blanc sur la "plage de la Comédie" - la semaine prochaine un écran géant pour que les Montpelliérains puissent suivre ensemble le championnat de France de Footbag... la Place de la Comédie à Montpellier a tout pour devenir un point de rencontre des sportifs internationaux et de leurs admirateurs.Il y en avait pour tout le monde : le tournoi des légendes du volley de plage, le tournoi France contre Brésil, une journée d'entraînement de l'Académie Élite de Montpellier, le tournoi du Club de la Presse, le tournoi des étudiants… Pas un moment où l'amateur du Beach-Volley ne pouvait pas se régaler.
Même pendant les pauses, personne n'avait besoin de s'ennuyer. Des stands divers offraient de distraction, à boire et à manger, et les soirées étaient meublées par des concerts sur la "plage de la Comedie" et, pour les amateurs, un défilé de bikini.
Vu le nombre des spectateurs, le Beach-Volley pourrait donc devenir le nouveau sport favori des Montpelliérains. Ce qui ne serait pas étonnant : le Volley sur sable ou Volley de plage, comme disent les Québécois, est un sport qui aurait pu être inventé directement pour les plages de Montpellier. Elles ont tout ce qu'il faut pour le Beach-Volley : le sable et le soleil qui brille assez longtemps pour jouer au Beach-Volley presque toute l'année.
À l'origine, le Volley sur sable n'était pas vraiment un sport français, Il a été inventé en Californie, dans les années 1920, où les plages sont aussi belles que celles autour de Montpellier. Plus tard, il est tombé dans l'oubli jusqu'à ce qu'il a été réinventé en Italie - encore un pays avec de belles plages. Mais le premier tournoi international a été organisé en France ! En 1996, toutefois, le Volley de plage est enfin entré aux jeux olympiques,...
...et quand, aujourd'hui, on pousse le ballon sur une des plages autour de Montpellier, on peut comparer sa performance à celle de grands sportifs : Misty May, par exemple, la double championne olympique ou Charles Kiralye qui était le premier à emporter le titre du joueur du siècle en Beach-Volley. Et, qui sait, peut-être tombe-t-on même sur un des membres de l'équipe de France, Kevin et Andy Cès, qui font tout pour participer aux prochains jeux olympiques. En 2009, Kevin et Andy Cès tenaient la 14ème place sur la liste mondiale du Beach-Volley - mais rien n'est sûr : juste 24 équipes sont acceptées aux jeux olympiques… Kevin et Andy Cès ont donc la concurrence de 23 équipes dans le monde.Mais, de toute manière, leurs conditions d'entraînement ne pourraient pas être meilleures : ils ont a leur disposition les plages autour de Montpellier. Car les champions de France font partie du club… de la Grande Motte !
Ceux qui ont observé les divers tournois du "Montpellier Beach Master" ont remarqué un atout énorme du Volley sur sable : on n'a pas besoin de beaucoup de monde. Pour le Beach-Volley, quatre personnes sont suffisantes, deux dans chaque équipe. Les Français jouent parfois à six ou huit, mais les règles internationales n'exigent que quatre participants.
Il y a un autre avantage : les règles sont très faciles. On pousse le ballon comme au volley-ball classique. Chaque équipe peut le toucher trois fois avant de l'expédier vers l'autre côté du filet... attention qu'il ne tombe pas avant d'atterrir chez l'adversaire ! S'il tombe, l'équipe opposée aurait gagné un point. Mais les joueurs ne sont pas obligés de le toucher exclusivement avec les mains - ils ont le droit de se servir de toutes les parties de leurs corps : des mains, des bras, de la tête, des coudes, et si l'on arrive à l'expédier avec les jambes ou les pieds sans perdre l'équilibre, on peut jouir d'une grande diversité de techniques.On joue jusqu'à 21 points, avec un minimum de deux points d'écart entre les deux équipes. Si, après deux sets, le vainqueur est clair, on peut s'arrêter. Sinon, on recommence encore une fois.
Photos et texte : copyright Doris Kneller
Déjà, il n'est plus question que des retraites. Ce jeudi-ci, la grève générale est déclarée : les habitants de Montpellier et d'ailleurs vont dans la rue pour défendre leur vie quotidienne. Les Français revendiquent leurs droit aux services publics, aux emplois, aux salaires, à la protection sociale, et une stabilité relative de leur pouvoir d'achat - et tout le monde "en a marre" d'entendre parler de la crise...
"Besoin personnel et idéologie de grève", affirme un Monsieur d'à peu près le même âge, "ne vont pas toujours ensemble. Mais ce qui compte, c'est l'ensemble. Même si une grève n'est pas commode pour tout le monde, elle est nécessaire pour améliorer la situation de tout le monde."
"Je travaille dans une très petite entreprise", raconte une dame dans la trentaine, "et je me suis demandé si je dois faire la grève ou non. Mais l'enjeu est trop important. Il y a de moins en moins d'emplois à Montpellier. Et beaucoup de gens ne gagnent même pas le SMIC. C'est-à-dire qu'on paie 'officiellement' le SMIC, mais on oblige les gens de faire des heures supplémentaires qui ne sont pas payées. Cette situation ne peut pas durer. Et pour le moment, la grève est le seul moyen dont nous disposons."


Le premier qui prononçait l'idée était un Américain en France - Joël Cohen, en 1976 animateur chez France Musique, avait envie de célébrer deux journées de musique aux moment des solstices, les 21 juin et 21 décembre. Quelques ans plus tard, on a découvert qu'en France, un jeune sur deux joue un instrument de musique. Et c'est là que le rêve fut né : "La musique partout et le concert nulle part”, était la formule de Maurice Fleuret, Directeur de la musique et de la danse sous le ministère culturelle de Jack Lang qui devrait devenir l'inventeur officiel de la Fête de la Musique.
Au début une invention française, la Fête de la Musique fut rapidement été exportée et atteignit le statut d'une fête presque internationale. Rebaptisée World Music Day, elle est maintenant célébrée à Barcelone et Istanbul, Berlin et San Francisco... bref, dans presque toutes les métropoles du monde. Récemment, même New York et Amsterdam se sont joints à la fête générale.
Ainsi, la fameuse phrase de Maurice Fleuret, "la musique partout et le concert nulle part”, a-t-elle perdue son sens ? - "Je ne sais pas", répond un jeune homme anglais, étudiant à Montpellier, "j'aime bien la Fête de la Musique. Je l'ai vécu l'année dernière, et ça va être bien de nouveau. On va bien s'amuser." Sa copine est plus ou moins de son avis, mais : "Je pense que ça serait encore mieux si les gens buvaient un peu moins. L'année dernière, l'ambiance n'était plus sympa à partir de minuit. Il y avait trop de personnes ivres dans les rues."
"Oui, j'ai lu qu'il y avait le Carnaval du goût sur la place de la Comédie, mais je n'y suis pas allée", répond la dame d'une quarantaine d'années qui attend le tram au Corum. "Je n'ai pas eu le temps", ajoute-t-elle, et : "Cette manifestation ne me regarde pas vraiment. Je sais, comment nourrir mes enfants."
L'idée du Carnaval du goût, justement, est de faire découvrir aux enfants des goûts et saveurs divers et diversifiés. Un autre objectif est de leur montrer que, chez nous, il y a des "produits du terroir" bien pour la santé et "bon à manger" en même temps. C'est pourquoi les organisateurs de la manifestation, la mairie de Montpellier, le Syndicat des Halles et Marchés et Épidaure, le département de recherche, ont invité 120 enfants des centres aérés pour que les chefs de quelques restaurants montpelliérains leur font découvrir le "bon goût" d'une alimentation saine et équilibrée.
Le mot est tombé : le bio. Est-ce nécessaire de manger bio pour se nourrir sainement ? Aujourd'hui, la mairie de Montpellier offre de temps en temps un repas - ou une partie de repas - bio aux cantines des écoles. Mais la plupart des repas ne sont pas bios. - "Il ne vaut pas la peine de parler santé si on ne mange pas bio", déclare une autre dame un peu plus âgée que la dernière. "J'imagine qu'il vaut mieux manger des fruits et légumes non bios qu'y renoncer entièrement. Mais si on se sent responsable de la santé des enfants, il faut penser au bio. Or", ajoute-t-elle après un moment de réflexion, "le bio est cher. Je crains que la mairie ne puisse pas se le payer."
Qui à Montpellier ne connaîtrait pas Albert Gineste, Montpelliérain de naissance et fidèle à sa ville depuis très longtemps. Écrivain, musicien, peintre, philosophe, Albert Gineste incarne l'image de l'artiste. Lorsqu'il écrit, il le fait pour son plaisir et celui de ses amis. Lorsqu'il peint, on y sent son talent et son âme libre et généreuse. Lorsqu'il rêve, ses doigts bougent au rythme des mélodies qui traversent sa tête, comme sur un piano invisible...
C'est pourquoi, comme explique Albert Gineste, on lui a demandé de parler, pour une fois, de ce roi aux idées généreuses et étranges en même temps. Ce qui, évidemment, ne l'a pas éloigné de son sujet de base : pendant toute sa vie, Louis II de Bavière était intrigué par la musique de Richard Wagner. Bien que, à de courtes époques, il ait essayé de s'éloigner de celui qu'il appelait son ami, il l'a toujours rappelé pour le savoir proche de lui, jusqu'à financer l'immense théâtre consacré à la musique du compositeur allemand et, par ce geste, à ruiner les finances de son état.
C'était en 1861, Louis avait juste 16 ans, qu'il était confronté pour la première fois avec des opéras de Richard Wagner. Tannhäuser et Lohengrin le fascinaient immédiatement. Ce n'était pas seulement la musique majestueuse - dont le caractère correspondaient si parfaitement à celui du jeune souverain - mais aussi le monde des légendes et comptes de fées qui se reflète dans les opéras de Wagner. Bien que, au début, il ait refusé sa fascination avec l'argument que ce n'était qu'une passion "infantile" qu'il oublierait dès qu'il serait adulte, il ne pouvait plus résister au charme de la musique wagnérienne le jour où, trois ans plus tard, le compositeur s'inclinait devant lui pour la première fois.
Face à la crise, les Montpelliéraines et Montpelliérains souffrent autant que les autres Français. Ainsi, plus que jamais, il est nécessaire de s'entraider. - Ceci n'est pas seulement l'avis de Marc Dufour, adjoint au maire et délégué au développement économique et commercial qui, avec Nicole Bigas, conseillère municipale, déléguée à la prospective et aux technologies de l’information et vice-présidente de l'Agglo, a inauguré la troisième Comédie des réseaux économiques à Montpellier.
"Pourquoi je fait partie du CREF ?" demande, par exemple, Claudine Vergaert, patronne de
Un autre exemple de réseau est représenté par la FACE Hérault qui lutte contre les inégalités ou, encore, par la Chambre professionnelle du conseil, un "creuset de compétences et d'expériences", comme elle s'appelle dans sa présentation. Elle regroupe les conseillers de tout genre, en économique, bien sûr, mais aussi en informatique ou tout autre secteur où, de nos jours, on a besoin d'être conseillé. "La collaboration et l'entraide font aujourd'hui partie des valeurs les plus importantes", soulignent aussi ses membres.
"La Comédie du Livre ? Oui, je m'y suis promenée le samedi. Et j'étais étonnée qu'il n'y avait pas beaucoup de monde", constate la dame dans la trentaine. Mais elle a bien aimé ce qu'elle a vu : "J'aime bien faire les stands de la Comédie du Livre. On y découvre toujours des livres qu'on ne voit pas dans les librairies, normalement." - A-t-elle profité des manifestations autour des livres ? - "Ça ne m'intéresse pas."
"La Comédie du Livre ? Oui, excellent, comme chaque année. Mais j'ai été un peu déçue quand même", déclare un Monsieur dans la cinquantaine. "Je veux dire que j'ai regretté le nombre de stands avec des livres en version originale. J'avais espéré d'en trouver un peu plus. Je suis sûr qu'à Montpellier, il y a beaucoup de gens qui aimerait bien lire les auteurs américains en anglais. Les traductions ne sont pas toujours formidables - et lire en anglais, ça stimule les neurones." Il sourit.
"Chaque année après la Comédie du Livre", raconte une autre dame d'à peu près le même âge, "je me dis qu'il faut que je passe à telle ou telle librairie que j'ai découverte sur la Comédie. Mais je ne trouve jamais le temps. Ainsi, je les redécouvre de nouveau à la prochaine Comédie du Livre, et je suis contente de les revoir."