Les trois Grâces de Montpellier
…et il fut un jour que l'on voila leur nudité…
C'était en 1790 que la mairie de Montpellier avait envie d'une jolie statue érigée devant ces portes qui, à cette époque, s'ouvraient à la place de la Canourgue. La décision fut rapidement prise : les pères de la ville aimaient bien l'idée d'une représentation de la volupté de la vie dans leur chère ville de Montpellier, et ce fut Etienne d'Antoine, le fameux sculpteur du Vaucluse, à qui revint l'honneur de la créer.
Le travail fut long. Mais un jour, Antoine avait fini. Il invita donc le maire et sa cour à son atelier.
Et ils étaient tous venus, ces hommes importants et nobles de Montpellier, avec leurs dames richement parues, au moment où Antoine dévoila la statue : Aglaé, Euphrosyne et Thalie, les déesses de la séduction, de la beauté et de la nature. Les nouvelles déesses de Montpellier. D'abord, ce fut le silence. Et puis, une dame éleva sa voix. Les trois grâces… étaient nues.
De nouveau, les riches et nobles de Montpellier se mirent rapidement d'accord. Il n'y avait pas question d'orner la place de la mairie d'une statue de femmes… nues. Et à la fin de la journée qui aurait dû marquer sa gloire, Antoine le sculpteur resta seul dans son atelier, avec ses Grâces refusées.
Toutefois, trois ans plus tard, on se rappela d'Antoine et de ses trois Grâces. L'époque avait changée, le regard de Montpellier s'était tourné vers l'extérieur, les tabous étaient oubliés. Certains, au moins. La statue fut alors érigée sur la place de la Comédie… Toutefois, la nudité heurta toujours l'œil de certaines dames. Ainsi, on décida de voiler leur nudité.
Les trois Grâces gardaient longtemps leurs voiles blancs. Elles veillaient sur la vie de Montpellier, distribuant la séduction et la volupté, leur nudité décemment cachée. Un jour, enfin, les voiles tombèrent. Mais, pour très longtemps, on rhabillait les Grâces les jours des processions religieuses.
C'était en 1790 que la mairie de Montpellier avait envie d'une jolie statue érigée devant ces portes qui, à cette époque, s'ouvraient à la place de la Canourgue. La décision fut rapidement prise : les pères de la ville aimaient bien l'idée d'une représentation de la volupté de la vie dans leur chère ville de Montpellier, et ce fut Etienne d'Antoine, le fameux sculpteur du Vaucluse, à qui revint l'honneur de la créer.
Le travail fut long. Mais un jour, Antoine avait fini. Il invita donc le maire et sa cour à son atelier.
Et ils étaient tous venus, ces hommes importants et nobles de Montpellier, avec leurs dames richement parues, au moment où Antoine dévoila la statue : Aglaé, Euphrosyne et Thalie, les déesses de la séduction, de la beauté et de la nature. Les nouvelles déesses de Montpellier. D'abord, ce fut le silence. Et puis, une dame éleva sa voix. Les trois grâces… étaient nues.
De nouveau, les riches et nobles de Montpellier se mirent rapidement d'accord. Il n'y avait pas question d'orner la place de la mairie d'une statue de femmes… nues. Et à la fin de la journée qui aurait dû marquer sa gloire, Antoine le sculpteur resta seul dans son atelier, avec ses Grâces refusées.
Toutefois, trois ans plus tard, on se rappela d'Antoine et de ses trois Grâces. L'époque avait changée, le regard de Montpellier s'était tourné vers l'extérieur, les tabous étaient oubliés. Certains, au moins. La statue fut alors érigée sur la place de la Comédie… Toutefois, la nudité heurta toujours l'œil de certaines dames. Ainsi, on décida de voiler leur nudité.
Les trois Grâces gardaient longtemps leurs voiles blancs. Elles veillaient sur la vie de Montpellier, distribuant la séduction et la volupté, leur nudité décemment cachée. Un jour, enfin, les voiles tombèrent. Mais, pour très longtemps, on rhabillait les Grâces les jours des processions religieuses.
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