Édouard André, Montpellier et son Esplanade
Ils sont là tous les jours de la semaine, du lundi au samedi, en hiver, en été… Les commerçants du marché de l'Esplanade à côté de la Place de la Comédie sont une "valeur" sur laquelle les Montpelliérains peuvent compter.
Ce marché dont les couleurs multiples brillent sous le ciel (presque toujours) bleu du pays de la Méditerranée fut inventé peu après la création de l'Esplanade en 1900. C'était Edouard André qui avait l'idée d'offrir aux Montpelliérains une promenade semblable aux Ramblas des villes espagnoles où, le dimanche matin, défilent les habitants pour leur plaisir, pour voir et pour être vus.
Toutefois, si nous pensons à Édouard André, ne le confondons pas avec ce fils de la fameuse famille de banquiers protestants de Nîmes qui, à coté des Rothschild, joua un rôle clé dans les négociations entre la France et l'Allemagne après la capitulation. Et bien que, un peu plus tard, il en ait marre de la vie militaire et politique et ne se consacre plus qu'à sa nouvelle tâche comme président de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, il n'a rien en commun avec cet autre Édouard André.
Bien que "l'autre" soit né à Nîmes, à Montpellier, on parle plutôt de cet Édouard André, botaniste et architecte paysagiste né en 1840, membre et représentant du mouvement Haussmann, qui créa ces parcs et jardins fantastiques dont la conception devait changer l'idée des paysages verts en milieu urbain. Il est vrai que l'Esplanade de Montpellier ne fait pas partie des premières œuvres qu'on cite lorsqu'on pense à lui - la "Couronne verte" à Luxembourg ou le Parc des Buttes-Chaumont à Paris sont un peu plus connus - mais il est évident que les pères de Montpellier savaient toujours à qui s'adresser pour orner leur ville.
De nos jours, toutefois, ce n'est plus le dimanche où flânent les Montpelliérains sur leur Esplanade "Charles de Gaulle" (la plupart des habitants de Montpellier préfèrent parler de "l'Esplanade" tout court), mais les jours du marché et, surtout le samedi où on peut y rencontrer plus de 40 commerçants. Et il y a peu de choses qu'on n'y trouve pas : des vêtements de tout genre, des dessous aux robes imaginaires, des jeans aux costumes, des t-shirts aux manteaux, des fruits, des sucreries, des spécialités de Montpellier et de ses environs, des chaussures et des jouets, des bijoux africains et des instruments de musique...
Et tout cela dans l'ombre des platanes, entouré de terrasses de café, de fontaines et de fleurs dont les couleurs font concurrence à celle de la marchandise...
Ce marché dont les couleurs multiples brillent sous le ciel (presque toujours) bleu du pays de la Méditerranée fut inventé peu après la création de l'Esplanade en 1900. C'était Edouard André qui avait l'idée d'offrir aux Montpelliérains une promenade semblable aux Ramblas des villes espagnoles où, le dimanche matin, défilent les habitants pour leur plaisir, pour voir et pour être vus.
Toutefois, si nous pensons à Édouard André, ne le confondons pas avec ce fils de la fameuse famille de banquiers protestants de Nîmes qui, à coté des Rothschild, joua un rôle clé dans les négociations entre la France et l'Allemagne après la capitulation. Et bien que, un peu plus tard, il en ait marre de la vie militaire et politique et ne se consacre plus qu'à sa nouvelle tâche comme président de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, il n'a rien en commun avec cet autre Édouard André.
Bien que "l'autre" soit né à Nîmes, à Montpellier, on parle plutôt de cet Édouard André, botaniste et architecte paysagiste né en 1840, membre et représentant du mouvement Haussmann, qui créa ces parcs et jardins fantastiques dont la conception devait changer l'idée des paysages verts en milieu urbain. Il est vrai que l'Esplanade de Montpellier ne fait pas partie des premières œuvres qu'on cite lorsqu'on pense à lui - la "Couronne verte" à Luxembourg ou le Parc des Buttes-Chaumont à Paris sont un peu plus connus - mais il est évident que les pères de Montpellier savaient toujours à qui s'adresser pour orner leur ville.
De nos jours, toutefois, ce n'est plus le dimanche où flânent les Montpelliérains sur leur Esplanade "Charles de Gaulle" (la plupart des habitants de Montpellier préfèrent parler de "l'Esplanade" tout court), mais les jours du marché et, surtout le samedi où on peut y rencontrer plus de 40 commerçants. Et il y a peu de choses qu'on n'y trouve pas : des vêtements de tout genre, des dessous aux robes imaginaires, des jeans aux costumes, des t-shirts aux manteaux, des fruits, des sucreries, des spécialités de Montpellier et de ses environs, des chaussures et des jouets, des bijoux africains et des instruments de musique...
Et tout cela dans l'ombre des platanes, entouré de terrasses de café, de fontaines et de fleurs dont les couleurs font concurrence à celle de la marchandise...
Photos et texte : copyright Doris Kneller, "Gens de Montpellier" et SudDesign
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