Montpellier et l'écologie : la mairie de Montpellier, l'énergie, le tram et l'eau
Depuis déjà un bon bout de temps, Montpellier fait tout pour sa réputation de ville écologique. Ceci commence avec les lumières sur la place de la Comédie, continue avec quelques premiers essais d'un "manger bio" dans les cantines des écoles et s'exprime par l'objectif d'avoir le moins de voitures possibles à l'intérieur du centre.
Il va de soi que, déjà pour défendre sa nouvelle réputation de "ville écologiste", Montpellier a l'intention d'atteindre un maximum des 60 objectifs présentés dans le plan climat de la région Languedoc-Roussillon. Le premier - informer les gens de l'enjeu de l'énergie et faire en sorte qu'ils apprennent à l'économiser d'une façon "intelligente" - ne sera pas difficile à réaliser, dans une ville où les salles sont "pleines à craquer" dès qu'on annonce une conférence scientifique du genre Agora des Savoirs ou, même si elle n'est pas scientifique, où on peut "apprendre quelque chose".
Mais le plan climat prévoit aussi la formation au sujet de l'économie de l'énergie des personnes responsables de la construction des maisons. Avec sa nouvelle mairie, Montpellier fournit déjà un bel exemple de la volonté d'appliquer les règles de l'écologie dès la construction d'un bâtiment.
Toutefois, un des points les plus importants du plan reste ce qu'il appelle le "transport des voyageurs". On parle surtout des "déplacements doux" - par exemple le vélo - et, bien sûr, du tramway. Mais il est aussi question d'adapter les transports aériens à la nouvelle philosophie des transports en commun.
Et de nouveau - comme si souvent dans l'histoire de Montpellier - on discute de l'eau. On parle d'Aqua Domitia, de ce projet dans lequel la région Languedoc-Roussillon a déjà investi plus de 400 000 euros entre 2004 et 2008, et qui consiste dans une étude très étendue de l'Université "Montpellier Sud de France" sur les possibilités de garantir l'approvisionnement en eau des villes et villages de la région, même au moment d'une consommation élevée et d'un manque de pluie.
De telles études sont bien connues à Montpellier. Elles ont déjà été entamées au 15ème siècle pour aboutir à la construction de l'aqueduc qui joint Montpellier au Peyrou et au projet des 100 fontaines. Mais ce qui est nouveau : il ne s'agit pas seulement de la "gestion durable de la ressource en eau", mais aussi d'établir une liaison entre le changement climatique et l'approvisionnement de la région en eau.
Et qui dit écologie dit évidemment aussi agriculture. De nouveau, on discute des émissions du gaz à effet de serre et parle d'une réduction sérieuse de sa production. Le plan prend position pour un soutien des entreprises qui s'occupent des énergies renouvelables, susceptibles d'aider à diminuer les émissions de ce gaz de plus en plus redouté par les écologistes.
Mais si toutes ces mesures sont bien pour Montpellier et sa région, elles sont aussi utiles pour les autres pays. Et George Frêche et son équipe de la région voient loin dans l'avenir : selon le plan climat de la région Languedoc-Roussillon, la nouvelle philosophie d'écologie ne devrait pas seulement être appliquée devant les portes des Montpelliérains, mais dans toutes les régions de la Méditerranée et, finalement, du monde.
Mais les Montpelliérains dans tout cela ? Il y en a beaucoup, bien sûr, qui sont contents - qui, de nos jours, serait contre un plan intelligent et écologique ? Mais il y a aussi des voix sceptiques comme celle de ce Monsieur d'une soixantaine d'années, assis sur un banc au Peyrou : "Jusqu'à maintenant, ils parlent de l'écologie, mais ils n'agissent pas. Je suis curieux s'ils tiennent ce qu'ils promettent en ce moment. N'oublions pas qu'on est proche des élections."
Et une dame dans la cinquantaine : "L'écologie est certainement une bonne idée. Mais il ne faut pas oublier que, la nuit, nous avons besoin des lumières surtout dans les petites rues de Montpellier. Il ne faut pas nous plonger dans le noir avec l'excuse de l'écologie."
Il va de soi que, déjà pour défendre sa nouvelle réputation de "ville écologiste", Montpellier a l'intention d'atteindre un maximum des 60 objectifs présentés dans le plan climat de la région Languedoc-Roussillon. Le premier - informer les gens de l'enjeu de l'énergie et faire en sorte qu'ils apprennent à l'économiser d'une façon "intelligente" - ne sera pas difficile à réaliser, dans une ville où les salles sont "pleines à craquer" dès qu'on annonce une conférence scientifique du genre Agora des Savoirs ou, même si elle n'est pas scientifique, où on peut "apprendre quelque chose".
Mais le plan climat prévoit aussi la formation au sujet de l'économie de l'énergie des personnes responsables de la construction des maisons. Avec sa nouvelle mairie, Montpellier fournit déjà un bel exemple de la volonté d'appliquer les règles de l'écologie dès la construction d'un bâtiment.
Toutefois, un des points les plus importants du plan reste ce qu'il appelle le "transport des voyageurs". On parle surtout des "déplacements doux" - par exemple le vélo - et, bien sûr, du tramway. Mais il est aussi question d'adapter les transports aériens à la nouvelle philosophie des transports en commun.
Et de nouveau - comme si souvent dans l'histoire de Montpellier - on discute de l'eau. On parle d'Aqua Domitia, de ce projet dans lequel la région Languedoc-Roussillon a déjà investi plus de 400 000 euros entre 2004 et 2008, et qui consiste dans une étude très étendue de l'Université "Montpellier Sud de France" sur les possibilités de garantir l'approvisionnement en eau des villes et villages de la région, même au moment d'une consommation élevée et d'un manque de pluie.
De telles études sont bien connues à Montpellier. Elles ont déjà été entamées au 15ème siècle pour aboutir à la construction de l'aqueduc qui joint Montpellier au Peyrou et au projet des 100 fontaines. Mais ce qui est nouveau : il ne s'agit pas seulement de la "gestion durable de la ressource en eau", mais aussi d'établir une liaison entre le changement climatique et l'approvisionnement de la région en eau.
Et qui dit écologie dit évidemment aussi agriculture. De nouveau, on discute des émissions du gaz à effet de serre et parle d'une réduction sérieuse de sa production. Le plan prend position pour un soutien des entreprises qui s'occupent des énergies renouvelables, susceptibles d'aider à diminuer les émissions de ce gaz de plus en plus redouté par les écologistes.
Mais si toutes ces mesures sont bien pour Montpellier et sa région, elles sont aussi utiles pour les autres pays. Et George Frêche et son équipe de la région voient loin dans l'avenir : selon le plan climat de la région Languedoc-Roussillon, la nouvelle philosophie d'écologie ne devrait pas seulement être appliquée devant les portes des Montpelliérains, mais dans toutes les régions de la Méditerranée et, finalement, du monde.
Mais les Montpelliérains dans tout cela ? Il y en a beaucoup, bien sûr, qui sont contents - qui, de nos jours, serait contre un plan intelligent et écologique ? Mais il y a aussi des voix sceptiques comme celle de ce Monsieur d'une soixantaine d'années, assis sur un banc au Peyrou : "Jusqu'à maintenant, ils parlent de l'écologie, mais ils n'agissent pas. Je suis curieux s'ils tiennent ce qu'ils promettent en ce moment. N'oublions pas qu'on est proche des élections."
Et une dame dans la cinquantaine : "L'écologie est certainement une bonne idée. Mais il ne faut pas oublier que, la nuit, nous avons besoin des lumières surtout dans les petites rues de Montpellier. Il ne faut pas nous plonger dans le noir avec l'excuse de l'écologie."
Photos et texte : copyright Doris Kneller
C'est louche cette quinquagénaire qui se ballade dans les petites rues de Montpellier la nuit !
RépondreSupprimerOh oh, Alain, est-ce que ça veut dire qu'on n'a plus le droit, selon toi, de sortir le soir à partir de 50 ans ? Et de rentrer, après ? Les conférences de l'Adora des Savoirs, par exemple, finissent vers 23 heures. Sont-elles réservées aux jeunes, selon toi ? Est-on louche si, à partir de 50 ans, on veut assister à une conférence ou manger au restaurant, le soir ?
RépondreSupprimer