Place de la Comédie à Montpellier : l'esprit écologique fait école
"L'éclairage de l'Opéra-Comédie vous semble-t-il différent des autres années ?" Oui, sans doute, ils l'ont tous remarqué, les flâneurs sur la Place de la Comédie : "Il y a quelque chose de différent - mais je ne sais pas… si, les lumières sont plus douces, plus jolies…"
Que l'éclairage soit plus joli, ceci est certainement appréciable. Mais ce qui est plus important : il est aussi plus économique et, surtout, écologique. Non seulement que la consommation d'énergie est diminuée, ce qui fait certainement du bien au portefeuille de la ville, il y a aussi moins d'émission de gaz - de ce gaz qui provoque le fameux effet de serre et le changement climatique tant discuté ces jours-ci.
Déjà l'année dernière - et les années auparavant - les Montpelliérains et leurs visiteurs étaient d'accord que l'éclairage de l'Opéra-Comédie et de la place de la Comédie en général était très agréable : 600 lampes halogènes, cela fait effet. Mais si on remplace ces 600 lampes avides d'énergie par des lumières "fluo compactes", l'idée des bienfaits écologiques les rend encore plus appréciable.
La mairie a fait ses calculs : si, selon elle, on allume ces lumières pendant cinq heures par jour, sur la base de 200 jours par an, on ne dépense que 12.460 KWh au lieu des 48.840 KWh consommés par l'ancien système d'éclairage. Ces chiffres sont déjà impressionnants. Mais ils vont encore plus loin : tandis que les anciennes lumières ont diffusé 43,956 tonnes de gaz à effet de serre, cette production si nuisible pour notre atmosphère est maintenant réduite à 16,356 tonnes pour le même temps d'éclairage, c'est-à-dire pour 200 fois cinq heures par an.
Toutefois, l'idée est aussi d'épargner de l'argent - peut-être au contribuable, mais de toute manière à la ville. Ainsi, une ampoule du nouveau type aurait une espérance de vie 15 fois plus longue que l'ancienne. Ceci signifie non seulement que, tout compte fait, les nouvelles ampoules sont moins chères - bien qu'au moment de l'achat, elles coûtent deux fois et demi plus cher que les ampoules "classiques" - mais on a aussi besoin de beaucoup moins de main d'œuvre pour les changer. Alors moins d'employés à payer... et moins d'emplois à Montpellier... Serait-ce possible que l'idée de l'écologie rimerait à - chômage ?
Le projet de l'Opéra-Comédie représente la première réponse à l'appel - renouvelé lors du sommet de Copenhague - de diminuer la production des gaz à effet de serre et, bien évidemment, d'utiliser moins d'énergie. Avec cette initiative - entamée déjà fin 2008 -, Montpellier s'est fait pionnier du concept général récemment conçu qui a été baptisé le PCET : Plan Climat Énergie territorial. Il concerne les collectivités, c'est-à-dire les villes et villages français de toutes les tailles, censés participer activement à la diminution des effets de serre et, par conséquent, à la lutte contre le changement climatique.
Pour Montpellier, le sigle PCET se traduit par PCT, Plan climat territorial, qui a vu le jour à Castelnau le Lez et représente un partenariat entre Montpellier et Castelnau. Avec ce projet, les deux communes sont les premières en France à réagir au concept du Plan Climat Énergie territorial.
Le Plan climat territorial de Montpellier et Castelnau le Lez part du principe que beaucoup de communes pourraient se joindre à la lutte contre le changement climatique si elles avaient le "savoir faire" et les moyens nécessaires. Ainsi, le PCT représente une sorte d'appel à projet pour donner de l'aide financière et des conseils techniques aux communes qui ont envie de s'engager dans la course contre les gaz à effet de serre.
Le concept est mis en forme, la base pratique établie. Ce qui manque, maintenant, ce sont les bonnes idées - affaire à suivre.
En attendant : "Oui, bien sûr, la ville a encore eu une idée sympa. La comédie est plus belle que jamais. Et tout ça pour Noël..."
Que l'éclairage soit plus joli, ceci est certainement appréciable. Mais ce qui est plus important : il est aussi plus économique et, surtout, écologique. Non seulement que la consommation d'énergie est diminuée, ce qui fait certainement du bien au portefeuille de la ville, il y a aussi moins d'émission de gaz - de ce gaz qui provoque le fameux effet de serre et le changement climatique tant discuté ces jours-ci.
Déjà l'année dernière - et les années auparavant - les Montpelliérains et leurs visiteurs étaient d'accord que l'éclairage de l'Opéra-Comédie et de la place de la Comédie en général était très agréable : 600 lampes halogènes, cela fait effet. Mais si on remplace ces 600 lampes avides d'énergie par des lumières "fluo compactes", l'idée des bienfaits écologiques les rend encore plus appréciable.
La mairie a fait ses calculs : si, selon elle, on allume ces lumières pendant cinq heures par jour, sur la base de 200 jours par an, on ne dépense que 12.460 KWh au lieu des 48.840 KWh consommés par l'ancien système d'éclairage. Ces chiffres sont déjà impressionnants. Mais ils vont encore plus loin : tandis que les anciennes lumières ont diffusé 43,956 tonnes de gaz à effet de serre, cette production si nuisible pour notre atmosphère est maintenant réduite à 16,356 tonnes pour le même temps d'éclairage, c'est-à-dire pour 200 fois cinq heures par an.
Toutefois, l'idée est aussi d'épargner de l'argent - peut-être au contribuable, mais de toute manière à la ville. Ainsi, une ampoule du nouveau type aurait une espérance de vie 15 fois plus longue que l'ancienne. Ceci signifie non seulement que, tout compte fait, les nouvelles ampoules sont moins chères - bien qu'au moment de l'achat, elles coûtent deux fois et demi plus cher que les ampoules "classiques" - mais on a aussi besoin de beaucoup moins de main d'œuvre pour les changer. Alors moins d'employés à payer... et moins d'emplois à Montpellier... Serait-ce possible que l'idée de l'écologie rimerait à - chômage ?
Le projet de l'Opéra-Comédie représente la première réponse à l'appel - renouvelé lors du sommet de Copenhague - de diminuer la production des gaz à effet de serre et, bien évidemment, d'utiliser moins d'énergie. Avec cette initiative - entamée déjà fin 2008 -, Montpellier s'est fait pionnier du concept général récemment conçu qui a été baptisé le PCET : Plan Climat Énergie territorial. Il concerne les collectivités, c'est-à-dire les villes et villages français de toutes les tailles, censés participer activement à la diminution des effets de serre et, par conséquent, à la lutte contre le changement climatique.
Pour Montpellier, le sigle PCET se traduit par PCT, Plan climat territorial, qui a vu le jour à Castelnau le Lez et représente un partenariat entre Montpellier et Castelnau. Avec ce projet, les deux communes sont les premières en France à réagir au concept du Plan Climat Énergie territorial.
Le Plan climat territorial de Montpellier et Castelnau le Lez part du principe que beaucoup de communes pourraient se joindre à la lutte contre le changement climatique si elles avaient le "savoir faire" et les moyens nécessaires. Ainsi, le PCT représente une sorte d'appel à projet pour donner de l'aide financière et des conseils techniques aux communes qui ont envie de s'engager dans la course contre les gaz à effet de serre.
Le concept est mis en forme, la base pratique établie. Ce qui manque, maintenant, ce sont les bonnes idées - affaire à suivre.
En attendant : "Oui, bien sûr, la ville a encore eu une idée sympa. La comédie est plus belle que jamais. Et tout ça pour Noël..."
Photos et texte : copyright Doris Kneller
Bel article bien documenté comme d'habitude. Joyeux Noël à la blogueuse et la webmaster de ce beau blog.
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