Benoît Ivernel à Montpellier : son premier concert "grand public", accompagné par Maren Carlsen
Après ses premiers succès à New York, c'est maintenant à Montpellier que Benoît Ivernel fit ses débuts comme chanteur. Au "Bookshop" au cœur de l'Écusson, Benoît Ivernel, accompagné par la pianiste Maren Carlsen, régala son public avec des chansons américaines telles que "Summertime" ou "Someone to watch over me" de Gershwin ou une adaptation anglaise du fameux "Ne me quitte pas" de Jacques Brel, traduite par "If you go away".
Initialement, Benoît Ivernel qui interprète ses chansons avec une sensibilité qui ne peut que toucher son public commença à chanter "pour faire plaisir aux personnes âgées". Et ce fut effectivement un tel public qui fut le premier à avoir le plaisir d'entendre sa belle voix sonore et assez grave. "C'était le film I feel good qui m'a donné le déclic." L'histoire d'une chorale de gens du "troisième âge" qui s'éclatent en voyageant et chantant un peu partout, qui se font plaisir et amènent le plaisir aux autres, l'impressionna au point de comprendre que ce fut la voie qu'il avait cherchée. "Début 2009, j'avais décidé de passer quelques mois à New York. Je voulais y faire le bénévolat, mais je savais pas encore, quoi." Grâce au film, il comprenait ce qu'il voulait faire.
Benoît Ivernel commença donc à prendre des cours de chant d'abord à Montpellier, puis à New York, jusqu'à ce que, un jour, il ose se produire devant un club de personnes âgées. Et son public fut enthousiasmé. "Our very Charles Aznavour", apparut bientôt sur les affiches, "notre Charles Aznavour à nous". Ils adorèrent qu'il chantait en français. "Mes chansons leur ont rappelé les vacances à Paris."
Que Benoît Ivernel sent-il lorsqu'il chante devant un public ? - Il sourit. "Une question bien difficile." Il aima toujours chanter. "Quand j'était gamin, j'ai chanté avec des disques - Jacques Brel, Charles Aznavour, Charles Trenet, Gilbert Bécaud,..." Plus tard, il chanta dans les chorales. "Ce que j'ai aimé le plus ? Le classique, la variété - oui, c'était la variété qui m'a toujours plue."
Le concert au "Bookshop" fut une première : "Jusqu'à maintenant, j'ai toujours chanté dans des clubs de troisième âge ou pour des amis." Mais là, ce fut le "grand public", un public où il y avait aussi des inconnus, qui écoutaient ses chansons. "J'avais le trac", confie Benoît Ivernel au blog des "Gens de Montpellier". Mais une fois lancé, le trac était parti - "au moins partiellement", ajoute-t-il, souriant.
Mais "Gens de Montpellier" insiste : que Benoît Ivernel ressent-il quand il chante ? - "Pour le moment, du soulagement que je suis arrivé jusqu'au bout", plaisante-t-il et éclate de son rire contagieux. Ensuite, il devient sérieux. "Quand j'arrive à me détacher de la technique, je plonge vraiment dans l'histoire de la chanson" - ce qui, sans doute, se sent par la sensibilité avec laquelle il déclame des mélodies comme "Summertime". Et maintenant ? "Maintenant, je ressens la joie d'avoir - j'espère - diverti les gens et, peut-être, de les avoir un peu émus."
Initialement, Benoît Ivernel qui interprète ses chansons avec une sensibilité qui ne peut que toucher son public commença à chanter "pour faire plaisir aux personnes âgées". Et ce fut effectivement un tel public qui fut le premier à avoir le plaisir d'entendre sa belle voix sonore et assez grave. "C'était le film I feel good qui m'a donné le déclic." L'histoire d'une chorale de gens du "troisième âge" qui s'éclatent en voyageant et chantant un peu partout, qui se font plaisir et amènent le plaisir aux autres, l'impressionna au point de comprendre que ce fut la voie qu'il avait cherchée. "Début 2009, j'avais décidé de passer quelques mois à New York. Je voulais y faire le bénévolat, mais je savais pas encore, quoi." Grâce au film, il comprenait ce qu'il voulait faire.
Benoît Ivernel commença donc à prendre des cours de chant d'abord à Montpellier, puis à New York, jusqu'à ce que, un jour, il ose se produire devant un club de personnes âgées. Et son public fut enthousiasmé. "Our very Charles Aznavour", apparut bientôt sur les affiches, "notre Charles Aznavour à nous". Ils adorèrent qu'il chantait en français. "Mes chansons leur ont rappelé les vacances à Paris."
Que Benoît Ivernel sent-il lorsqu'il chante devant un public ? - Il sourit. "Une question bien difficile." Il aima toujours chanter. "Quand j'était gamin, j'ai chanté avec des disques - Jacques Brel, Charles Aznavour, Charles Trenet, Gilbert Bécaud,..." Plus tard, il chanta dans les chorales. "Ce que j'ai aimé le plus ? Le classique, la variété - oui, c'était la variété qui m'a toujours plue."
Le concert au "Bookshop" fut une première : "Jusqu'à maintenant, j'ai toujours chanté dans des clubs de troisième âge ou pour des amis." Mais là, ce fut le "grand public", un public où il y avait aussi des inconnus, qui écoutaient ses chansons. "J'avais le trac", confie Benoît Ivernel au blog des "Gens de Montpellier". Mais une fois lancé, le trac était parti - "au moins partiellement", ajoute-t-il, souriant.
Mais "Gens de Montpellier" insiste : que Benoît Ivernel ressent-il quand il chante ? - "Pour le moment, du soulagement que je suis arrivé jusqu'au bout", plaisante-t-il et éclate de son rire contagieux. Ensuite, il devient sérieux. "Quand j'arrive à me détacher de la technique, je plonge vraiment dans l'histoire de la chanson" - ce qui, sans doute, se sent par la sensibilité avec laquelle il déclame des mélodies comme "Summertime". Et maintenant ? "Maintenant, je ressens la joie d'avoir - j'espère - diverti les gens et, peut-être, de les avoir un peu émus."
Photos et texte : copyright Doris Kneller
Bravo à lui et dommage que je ne l'aie pas su.
RépondreSupprimerIl devrait connaître Ed Ward le journaliste américain qui vit maintenant à Montpellier (et qui visite le blog "les gens de Montpellier"