Trois Grâces, cyclistes, tram et petit train - elle vit, la Comédie à Montpellier
La place piétonne la plus grande d'Europe, la place la plus belle de la France ou, peut-être, même du monde - les superlatifs ne manquent pas pour décrire la place de la Comédie à Montpellier. Qu'est-ce qu'elle a de si spécial, cette place au cœur de Montpellier, au point que, même à Paris ou Barcelone, les gens font son éloge ?
"Elle n'a rien de spécial", dit une jeune femme qui traverse la place, "mais elle est très belle." Et un homme un peu plus âgé qui, selon ses explications, a passé presque toute sa vie à Montpellier, ajoute : "Quand je rentre d'un voyage, ma première sortie me mène à la place de la Comédie. Et c'est le moment où je sais que je suis chez moi." Un étudiant répond plus logiquement : "C'est une place comme une autre. Mais elle marque le centre vivant d'une ville vivante."
Et elle vit, cette Comédie. À n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit, les hommes et les femmes se tiennent debout autour de la fontaine des Trois Grâces, en attente de leurs amis, de leurs partenaires d'affaire, de leurs fils, leurs filles, leurs parents… bref, les Trois Grâces sont devenues le point de rencontre principal de Montpellier. Une femme âgée qui attend sa fille se souvient : "C'est ici que j'ai fait connaissance de mon mari. J'avais rendez-vous avec une copine qui a amené son frère…" Et elle indique un jeune homme qui, debout devant la fontaine, observe nerveusement sa montre : "Mais je ne veux même pas savoir, combien d'amoureux déçus la place a déjà vus…"
Il n'y a rien qui ne se passe pas dans l'ombre de l'Opéra-Comédie, ce bâtiment dont les prédécesseurs ont tous disparus dans des flammes, et de cette fameuse statue, les Trois Grâces. Il est vrai que la statue des Trois Grâces qu'on voit sur la Comédie n'est qu'une copie - l'originale a été mise en sécurité en 1989 dans le musée Fabre. Lorsque, plus tard, le musée a été rénové, la statue a emménagé dans le hall de l'Opéra-Comédie où elle attend toujours son prochain déménagement.
Mais originale ou non, ce qui compte, c'est la magie qui émane de cette statue au milieu de la partie de la place qui, il n'y a pas longtemps, a été appelé "l'œuf". C'était l'époque qui, par beaucoup de Montpelliérains, est appelé "l'ère avant le tram". La statue était placée sur une espèce d'île dans la mer d'une circulation dense de centre ville qui - comme dit son nom - avait la forme d'un œuf. Les traces de cet œuf sont toujours visible : on les a conservées sur le sol par une ceinture de pavés en marbre.
Aujourd'hui, il n'y a plus de circulation qui entoure les Trois Grâces - la place appartient aux piétons. Mais ce ne veut pas dire que personne ne roule sur cette place. D'abord, les cyclistes - on les voit partout. Et cela non seulement les jours où l'un ou l'autre association ou parti écologiste proclame le jour du vélo, mais toujours. Montpellier, la ville des étudiants, adore se déplacer sans polluer.
Non polluant était aussi le fameux "petit train" de Montpellier, vénéré par le dessinateur Albert Dubout, qui liait la Comédie à Palavas-les-Flots. Ou le prédécesseur du tram actuel, celui qui, à partir de 1897, menait les Montpelliérains à Castelnau-le-Lez.
Toutefois, bien qu'on dise que les piétons, le tram et les cyclistes ne font pas beaucoup de vacarme, il y a toujours de bruit sur la Comédie - non seulement au moment des ses Flash Mobs. Ça crie quand les matchs importants sont diffusés sur grand écran, ça chante quand il y a des festivals, des concerts ou, tout simplement, les musiciens de rue, ça bavarde les jours de marché, c'est plein de monde les jours où les Montpelliérains fêtent le printemps avec leur "Comédie des livres" ou l'hiver avec les "Hivernales" et le marché de Noël...
"Elle n'a rien de spécial", dit une jeune femme qui traverse la place, "mais elle est très belle." Et un homme un peu plus âgé qui, selon ses explications, a passé presque toute sa vie à Montpellier, ajoute : "Quand je rentre d'un voyage, ma première sortie me mène à la place de la Comédie. Et c'est le moment où je sais que je suis chez moi." Un étudiant répond plus logiquement : "C'est une place comme une autre. Mais elle marque le centre vivant d'une ville vivante."
Et elle vit, cette Comédie. À n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit, les hommes et les femmes se tiennent debout autour de la fontaine des Trois Grâces, en attente de leurs amis, de leurs partenaires d'affaire, de leurs fils, leurs filles, leurs parents… bref, les Trois Grâces sont devenues le point de rencontre principal de Montpellier. Une femme âgée qui attend sa fille se souvient : "C'est ici que j'ai fait connaissance de mon mari. J'avais rendez-vous avec une copine qui a amené son frère…" Et elle indique un jeune homme qui, debout devant la fontaine, observe nerveusement sa montre : "Mais je ne veux même pas savoir, combien d'amoureux déçus la place a déjà vus…"
Il n'y a rien qui ne se passe pas dans l'ombre de l'Opéra-Comédie, ce bâtiment dont les prédécesseurs ont tous disparus dans des flammes, et de cette fameuse statue, les Trois Grâces. Il est vrai que la statue des Trois Grâces qu'on voit sur la Comédie n'est qu'une copie - l'originale a été mise en sécurité en 1989 dans le musée Fabre. Lorsque, plus tard, le musée a été rénové, la statue a emménagé dans le hall de l'Opéra-Comédie où elle attend toujours son prochain déménagement.
Mais originale ou non, ce qui compte, c'est la magie qui émane de cette statue au milieu de la partie de la place qui, il n'y a pas longtemps, a été appelé "l'œuf". C'était l'époque qui, par beaucoup de Montpelliérains, est appelé "l'ère avant le tram". La statue était placée sur une espèce d'île dans la mer d'une circulation dense de centre ville qui - comme dit son nom - avait la forme d'un œuf. Les traces de cet œuf sont toujours visible : on les a conservées sur le sol par une ceinture de pavés en marbre.
Aujourd'hui, il n'y a plus de circulation qui entoure les Trois Grâces - la place appartient aux piétons. Mais ce ne veut pas dire que personne ne roule sur cette place. D'abord, les cyclistes - on les voit partout. Et cela non seulement les jours où l'un ou l'autre association ou parti écologiste proclame le jour du vélo, mais toujours. Montpellier, la ville des étudiants, adore se déplacer sans polluer.
Non polluant était aussi le fameux "petit train" de Montpellier, vénéré par le dessinateur Albert Dubout, qui liait la Comédie à Palavas-les-Flots. Ou le prédécesseur du tram actuel, celui qui, à partir de 1897, menait les Montpelliérains à Castelnau-le-Lez.
Toutefois, bien qu'on dise que les piétons, le tram et les cyclistes ne font pas beaucoup de vacarme, il y a toujours de bruit sur la Comédie - non seulement au moment des ses Flash Mobs. Ça crie quand les matchs importants sont diffusés sur grand écran, ça chante quand il y a des festivals, des concerts ou, tout simplement, les musiciens de rue, ça bavarde les jours de marché, c'est plein de monde les jours où les Montpelliérains fêtent le printemps avec leur "Comédie des livres" ou l'hiver avec les "Hivernales" et le marché de Noël...
Photos et texte : copyright Doris Kneller
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