Jean-Marie Besset amène des comédies à Montpellier
Peut-on être trop intellectuel ? - Son "intellectualité" fut l'argument avancé par la presse en 2006, au moment où Jean-Marie Besset convoita en vain le poste de la direction du Théâtre National de Toulouse. La question ne fut jamais répondu, ce qui n'empêcha pas le public de continuer à discuter les divers talents de cet auteur de théâtre qui, malgré toute polémique, fut finalement nommé directeur du Théâtre des Treize-Vents à Montpellier où, à partir du 1er janvier, il veut présenter ce qu'il appelle un "nouveau théâtre populaire".
Mais écrire les pièces ne le satisfaisait pas entièrement : en 1995, il créa sa propre compagnie de théâtre et le "simple" écrivain se transforma en auteur, metteur en scène et acteur en même temps. - Jean-Marie Besset est-il donc un homme qui sait tout faire ou quelqu'un qui fait tout ? Ses adversaires, de toute manière, lui reprochent de ne pas être un "véritable" metteur en scène - ce qui ne veut pas dire que son travail n'aurait pas été récompensé : en 1993, Jean-Marie Besset reçut le prix du Syndicat National de la Critique Dramatique, en 1998 celui du Jeune Théâtre et en 2005 le Grand Prix du Théâtre, les deux décernés par l'Académie Française, et en 2002 il fut déclaré Officier des Arts et des Lettres.
Peut-être ces idées d'un "théâtre populaire" indiquent-elles que Jean-Marie Besset serait plus proche de son public que des collègues qui passèrent leur jeunesse dans un "milieu littéraire" ? - Le nouveau directeur du Théâtre des Treize-Vents à Montpellier, de toute façon, naquit dans l'ambiance d'une petite ville dans l'Aude où, comme il souligne, les "lettres" étaient "suspectes". Il raconte que sa scolarité et les expériences de son enfance l'auraient mené tout naturellement sur la voie des maths et de l'économie. Mais le milieu qui l'attirait fut celui de la littérature et du théâtre. Pour lui, les dialogues sont importants, le comportement des personnes, leur caractères, l'environnement. Ce qu'il aime, ce sont les gens...
Si les gens de Montpellier retourneront son amour, ceci reste à voir. Mais Jean-Marie Besset n'en doute pas. Il demande, uniquement, qu'on le juge - sur son travail.
Montpellier et le monde de la comédie
Qui est Jean-Marie Besset, cet homme, protégé de George Frêche et de Frédéric Mitterrand, qui, bientôt, fera "la pluie et le beau temps" dans le monde du théâtre montpelliérain ? - D'abord, il fut économiste, diplômé des sciences économiques et de l'Institut d'Études Politiques à Paris. Mais déjà deux ans plus tard, son cœur appartenait entièrement au théâtre. Son succès fut immédiat : à peine avait-il écrit ses premières pièces qu'elles furent déjà jouées à Paris et à New York.Mais écrire les pièces ne le satisfaisait pas entièrement : en 1995, il créa sa propre compagnie de théâtre et le "simple" écrivain se transforma en auteur, metteur en scène et acteur en même temps. - Jean-Marie Besset est-il donc un homme qui sait tout faire ou quelqu'un qui fait tout ? Ses adversaires, de toute manière, lui reprochent de ne pas être un "véritable" metteur en scène - ce qui ne veut pas dire que son travail n'aurait pas été récompensé : en 1993, Jean-Marie Besset reçut le prix du Syndicat National de la Critique Dramatique, en 1998 celui du Jeune Théâtre et en 2005 le Grand Prix du Théâtre, les deux décernés par l'Académie Française, et en 2002 il fut déclaré Officier des Arts et des Lettres.
Montpellier et le théâtre
Il n'y a pas de doute, Jean-Marie Besset prouva déjà son talent. Reste alors la question si ce talent est apprécié par les Montpelliérains. De toute manière, il fit une promesse bien accueillie par le public : il veut présenter des comédies - ce qui est très rare dans l'univers du théâtre public. Mais il annonce aussi qu'il mettrait en avant les auteurs contemporains ou ces auteurs classiques qui, à leur époque, avaient plus ou moins de succès mais qui, de nos jours, sont presque oubliés.Peut-être ces idées d'un "théâtre populaire" indiquent-elles que Jean-Marie Besset serait plus proche de son public que des collègues qui passèrent leur jeunesse dans un "milieu littéraire" ? - Le nouveau directeur du Théâtre des Treize-Vents à Montpellier, de toute façon, naquit dans l'ambiance d'une petite ville dans l'Aude où, comme il souligne, les "lettres" étaient "suspectes". Il raconte que sa scolarité et les expériences de son enfance l'auraient mené tout naturellement sur la voie des maths et de l'économie. Mais le milieu qui l'attirait fut celui de la littérature et du théâtre. Pour lui, les dialogues sont importants, le comportement des personnes, leur caractères, l'environnement. Ce qu'il aime, ce sont les gens...
Si les gens de Montpellier retourneront son amour, ceci reste à voir. Mais Jean-Marie Besset n'en doute pas. Il demande, uniquement, qu'on le juge - sur son travail.
Photos et texte : copyright Doris Kneller
s'il fait correctement son travail il n'a pas besoin de protecteurs alors qui vivra verra
RépondreSupprimerOn attend de voir.......
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