Le Corum à Montpellier : les grands congrès près de l'Esplanade Charles de Gaulle
Tous les Montpelliérains savent que le Corum fut construit non seulement pour la musique, mais aussi pour accueillir les congrès. Il est clair qu'au moment de son augmentation en 1989, tout le monde comptait sur des succès époustouflants. Mais entre-temps, peu de visiteurs sont au courant des véritables étendues du succès que ce bâtiment au bout de l'Esplanade amena à Montpellier.
Personne ne douterait que Paris restera toujours la ville française la plus fréquentée par les congressistes. Mais immédiatement après Paris, il y a Montpellier, avec, la main dans la main, deux villes bien appréciées dans le monde des congrès : Nice et Lyon. Le chiffre d'affaires récemment avancé par les responsables du Corum est de 100 millions d'euros.
Un des succès les plus impressionnants fut le Congrès international Apimondia organisé à Montpellier en septembre 2009. Les chiffres de ce congrès parlent pour eux : au Corum, 500 scientifiques assistèrent à 260 conférences et débats, tous en anglais, avec 10 000 participants issus de 86 pays différents - et tout cela dans seulement quatre jours. On parlait du plus grand souci des apiculteurs, la surmortalité des abeilles. Mais on aborda aussi la biologie, la pathologie, l'économie, écologie, l'apithérapie et, également, le développement rural en général. Parallèlement, 200 exposants proposèrent des produits de l'apiculture au grand public sur des stands sur l'Esplanade.
Un autre congrès qui remplit bien les statistiques du Corum eut également lieu en septembre 2009 : le 13ème Congrès Mondial de l'Eau où 800 participants de 85 pays discutèrent sur les changes globaux et les ressources d'eau. Ce congrès avait pour objectif de répandre des informations sur l'eau, ressource irremplaçable sur notre planète, et d'améliorer le comportement des nations par rapport à ce liquide vital.
Mais le congrès avec le nom le plus brillant eut déjà lieu en 2000, juste une dizaine d'années après la création du Corum : la Conférence des Nations Unies où participèrent des représentants de 150 pays.
Et d'autres noms se pointent. En juin 2010, Montpellier attend les "Appel", l'Association de parents d'élèves de l'enseignement libre de Polynésie française, avec ses Journées nationales d'étude sur l'autisme,… L'agenda des congrès se remplit vite à Montpellier. Et déjà en 2005, on comptait 106 000 participants à 150 congrès.
Mais les Montpelliérains ne sont pas étonnés du succès de ce bâtiment érigé par l'architecte bien connu Claude Vasconi qui, déjà de l'extérieur, laisse imaginer sa taille immense : il héberge trois auditoriums et 20 salles de commissions : en tout, 6000 mètres carrés d'espace. Déjà l'auditorium nommé Berlioz peut offrir jusqu'à 2010 places. Dans cette salle immense, tout genre de manifestation est possible. Et nulle part ailleurs à Montpellier, la musique est plus parfaite : l'auditorium Berlioz est muni d'un système antivibratoire, et le plafond peut être modifié : selon la position de ce plafond, le volume acoustique peut être adapté à la petite voix d'un scientifique qui aurait déjà trop parlé au cours d'un congrès aussi bien qu'aux besoins d'une opéra ou d'un grand concert.
Et le confort domine dans toutes les salles : dans l'auditorium Einstein, avec ses 318 places le plus petit et le plus "intime", le participant peut se délasser dans d'épais fauteuils en cuir noir, tous munis de tablettes. À l'auditorium Pasteur, les fauteuils - spécialement larges - sont en cuir gris. Le Hall Berlioz, de 1660 mètres carrés, offre un éclairage naturel et, bien sûr, un bar où les congressistes peuvent faire leur pause.
Mais Montpellier ne se contente pas des visites des congressistes : les responsables comptent à ce qu'ils reviennent plus tard, accompagnés par leurs familles...
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Mais le congrès avec le nom le plus brillant eut déjà lieu en 2000, juste une dizaine d'années après la création du Corum : la Conférence des Nations Unies où participèrent des représentants de 150 pays.
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Et le confort domine dans toutes les salles : dans l'auditorium Einstein, avec ses 318 places le plus petit et le plus "intime", le participant peut se délasser dans d'épais fauteuils en cuir noir, tous munis de tablettes. À l'auditorium Pasteur, les fauteuils - spécialement larges - sont en cuir gris. Le Hall Berlioz, de 1660 mètres carrés, offre un éclairage naturel et, bien sûr, un bar où les congressistes peuvent faire leur pause.
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Photos et texte : copyright Doris Kneller
Pas très agréable à fréquenter le Corum, je trouve. Parfois on a l'impression d'etre dans une gare de RER parisien.
RépondreSupprimercet article m'apprends beaucoup de chose que je ne connaissait pas merci
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