Marc Letourneur, directeur de TaM à Montpellier, aidera à la construction du tram à Brasilia
Montpellier a un nouveau projet de tram. À partir de l'année 1014, les visiteurs montpelliérains de Brasilia, la capitale du Brésil, se sentiront chez eux lorsqu'ils prendront le tram : le nouveau tramway de Brasilia sera signé Montpellier.
Toutefois, il n'y a rien d'étonnant dans cette collaboration. Déjà avec sa ligne 2, Montpellier commença à devenir une référence en matière de transport urbain. Avec sa ligne 3, enfin, Montpellier ne disposera pas seulement du réseau de tram le plus long en France, mais la réputation de ses experts sera définitivement assurée. Ainsi, un contrat fut signé entre George Frêche, dans sa fonction de président de l'Agglo et José Roberto Arruda, le gouverneur du district de Brasilia, une fonction, alors, qui correspond plus ou moins à celle de George Frêche - avec la différence que Monsieur Arruda n'a pas à discuter ses idées avec un maire : dans la ville de Brasilia toutes les décisions sont prises par le gouverneur - il n'y a pas de mairie. Deux présidents qui veulent le bien pour leurs districts. Deux présidents qui se comprennent.
Ils se comprirent surtout en matière de tramway. Lorsque, en 2007, une délégation brésilienne visita Montpellier, elle aima tout ce qu'elle vit. Mais avant tout, elle aima le tram. Et tout se passait si bien que, finalement, les Brésiliens ne restaient pas les seuls à voyager : en décembre 2009, ce fut aux représentants de l'Agglo de rendre la visite et de découvrir la ville de Brasilia. Et ce qui en sortit, ce n'est pas seulement un renforcement de l'amitié entre deux villes séparées par des milliers de kilomètres, mais une collaboration très concrète.
Il est clair que Brasilia, une ville de presque 2,5 millions d'habitants, dispose déjà d'un système de transport urbain, notamment d'un métro. Mais l'idée que le gouverneur a en tête vise beaucoup plus : un système qui combine les transports publics avec les transports particuliers, qui fait en sorte que les habitants de sa ville prennent le vélo et laissent la voiture sur des parkings à l'extérieur. Bref, le système qui, depuis l'année 2000, a tant de succès à Montpellier.
Ce qui, sans doute, aida à conclure l'affaire, ce fut la déclaration de l'année de la France au Brésil en 2009. Mais ce ne fut pas la première expérience de renforcer les liens entre les deux pays : déjà en 2005, une telle année fut célébrée, et son succès incita les pays à recommencer. Son objectif : montrer aux Brésiliens les multiples talents des Français, leur esprit d'innovation et leur savoir-faire en tout ce qui concerne la création en général et la technique en particulier. La France avait aussi l'idée de guider les yeux du Brésil sur les collectivités territoriales.
Et cette idée fut comblée : Brasilia découvrit Montpellier et son tramway. Et comme, en même temps, on célébra l'année de la France au Brésil, la France était prête à aider : l'Agence Française de Développement ne décida pas seulement de financer la moitié de la première tranche du nouveau tram (134 millions d'euros), mais aussi les 350 000 euros qui coûteront au Brésil les conseils d'une équipe spécialisée qui aidera à planifier et à construire les premiers huit kilomètres du nouveau réseau utilisable par 120 000 à 200 000 passagers par jour. Et cette équipe vient de Montpellier.
Bientôt, six experts montpelliérains commenceront alors à faire l'aller-retour entre Montpellier et Brésil. Parmi eux, l'homme connu par peu des gens qui utilisent le tram : Marc Letourneur, l'homme sans lequel le tramway ne serait pas ce qu'il est. Officiellement, il est directeur de TaM. En pratique, il est le spécialiste le plus expérimenté du tram en France. C'était lui qui dirigea déjà la construction de la ligne 2, qui est responsable de la ligne 3 et qui, avant de venir à Montpellier, créa déjà des lignes de tram à Grenoble et à Strasbourg.
Et la collaboration entre Montpellier et Brasilia ne restera peut-être pas la seule : déjà des délégations de Madrid et de Valence, de Jérusalem et de Melbourne, d'Édimbourg et de plusieurs villes néerlandaises visitèrent le réseau montpelliérain du tram...
Micros-trottoirs sur le tram à Montpellier :
Micro-trottoir sur les grèves des trams et bus
Micro-trottoir : Montpellier et son réseau TaM
Toutefois, il n'y a rien d'étonnant dans cette collaboration. Déjà avec sa ligne 2, Montpellier commença à devenir une référence en matière de transport urbain. Avec sa ligne 3, enfin, Montpellier ne disposera pas seulement du réseau de tram le plus long en France, mais la réputation de ses experts sera définitivement assurée. Ainsi, un contrat fut signé entre George Frêche, dans sa fonction de président de l'Agglo et José Roberto Arruda, le gouverneur du district de Brasilia, une fonction, alors, qui correspond plus ou moins à celle de George Frêche - avec la différence que Monsieur Arruda n'a pas à discuter ses idées avec un maire : dans la ville de Brasilia toutes les décisions sont prises par le gouverneur - il n'y a pas de mairie. Deux présidents qui veulent le bien pour leurs districts. Deux présidents qui se comprennent.
Ils se comprirent surtout en matière de tramway. Lorsque, en 2007, une délégation brésilienne visita Montpellier, elle aima tout ce qu'elle vit. Mais avant tout, elle aima le tram. Et tout se passait si bien que, finalement, les Brésiliens ne restaient pas les seuls à voyager : en décembre 2009, ce fut aux représentants de l'Agglo de rendre la visite et de découvrir la ville de Brasilia. Et ce qui en sortit, ce n'est pas seulement un renforcement de l'amitié entre deux villes séparées par des milliers de kilomètres, mais une collaboration très concrète.
Il est clair que Brasilia, une ville de presque 2,5 millions d'habitants, dispose déjà d'un système de transport urbain, notamment d'un métro. Mais l'idée que le gouverneur a en tête vise beaucoup plus : un système qui combine les transports publics avec les transports particuliers, qui fait en sorte que les habitants de sa ville prennent le vélo et laissent la voiture sur des parkings à l'extérieur. Bref, le système qui, depuis l'année 2000, a tant de succès à Montpellier.
Ce qui, sans doute, aida à conclure l'affaire, ce fut la déclaration de l'année de la France au Brésil en 2009. Mais ce ne fut pas la première expérience de renforcer les liens entre les deux pays : déjà en 2005, une telle année fut célébrée, et son succès incita les pays à recommencer. Son objectif : montrer aux Brésiliens les multiples talents des Français, leur esprit d'innovation et leur savoir-faire en tout ce qui concerne la création en général et la technique en particulier. La France avait aussi l'idée de guider les yeux du Brésil sur les collectivités territoriales.
Et cette idée fut comblée : Brasilia découvrit Montpellier et son tramway. Et comme, en même temps, on célébra l'année de la France au Brésil, la France était prête à aider : l'Agence Française de Développement ne décida pas seulement de financer la moitié de la première tranche du nouveau tram (134 millions d'euros), mais aussi les 350 000 euros qui coûteront au Brésil les conseils d'une équipe spécialisée qui aidera à planifier et à construire les premiers huit kilomètres du nouveau réseau utilisable par 120 000 à 200 000 passagers par jour. Et cette équipe vient de Montpellier.
Bientôt, six experts montpelliérains commenceront alors à faire l'aller-retour entre Montpellier et Brésil. Parmi eux, l'homme connu par peu des gens qui utilisent le tram : Marc Letourneur, l'homme sans lequel le tramway ne serait pas ce qu'il est. Officiellement, il est directeur de TaM. En pratique, il est le spécialiste le plus expérimenté du tram en France. C'était lui qui dirigea déjà la construction de la ligne 2, qui est responsable de la ligne 3 et qui, avant de venir à Montpellier, créa déjà des lignes de tram à Grenoble et à Strasbourg.
Et la collaboration entre Montpellier et Brasilia ne restera peut-être pas la seule : déjà des délégations de Madrid et de Valence, de Jérusalem et de Melbourne, d'Édimbourg et de plusieurs villes néerlandaises visitèrent le réseau montpelliérain du tram...
Micros-trottoirs sur le tram à Montpellier :
Micro-trottoir sur les grèves des trams et bus
Micro-trottoir : Montpellier et son réseau TaM
Photos et texte : copyright Doris Kneller
Comme toujours, tes articles sont très bien rédigés. Merci pour le joli blog. Alain
RépondreSupprimerje trouve trés bien la rencontre avec une autre culture c'est trés enrichissant de plus nous exportons notre savoir faire à l'etranger cocorico
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