Un plan pour repenser les transports à Montpellier
Bonne nouvelle pour beaucoup de Montpelliérains : le boulevard du Jeu de Paume restera ouvert à la circulation pendant la construction de la ligne 3 du tram. Il est vrai qu'il sera réduit à une voie, mais personne ne sera obligé de tourner en rond dans les petites rues pour trouver son chemin.
Actuellement, il n'est pas possible d'entrer ou de sortir de Montpellier sans tomber sur un chantier qui promet que "le tramway avance". Tout le monde parle donc de la future ligne 3 dont l'inauguration sera un des grands événements de l'année 2012. Or, ce n'est pas seulement le réseau de tram qui, actuellement avec la ligne 3, plus tard avec la ligne 4, sera modifié. La ville de Montpellier veut aller beaucoup plus loin : tout le système de circulation, les routes, les transport en commun, les rues piétonnes, les parkings - tout ce qui est en relation avec le transport doit être revu.
Avec son plan qui, selon la mairie, doit régler la question de la circulation pour les vingt ans à venir, la municipalité poursuit deux objectifs : devenir ville "modèle", c'est-à-dire organiser un système de circulation qui frotte l'idéal, en est le premier. L'autre est une question d'écologie.
Le premier objectif part du principe que tous les usagers doivent être satisfaits du système de circulation, peu importe s'ils se servent d'un moyen de transport en commun ou individuel, au point que d'autres villes aient envie de l'imiter et de profiter du savoir-faire montpelliérain - comme déjà Brasilia qui se fait conseiller par des experts de la TaM pour l'élargissement de leur réseau de tramway.
Mais Montpellier n'a pas seulement l'ambition de devenir une ville modèle pour le trafic à l'intérieur et à l'extérieur du centre et de la périphérie : Hélène Mandroux et son équipe sont aussi décidés de transformer Montpellier en une "ville écologique".
Ainsi, la mairie prévoit de se tenir aux indications données aux communes européennes : dans dix ans, les émissions de gaz carbonique, du fameux "gaz de serre", seraient réduites de 20 pour cent. Il n'est alors pas seulement question de rendre contents les Montpelliérains et les visiteurs de la ville, mais aussi de diminuer la circulation en voiture et celle d'autres moyens de transport polluant. Il faut faire en sorte d'être à la hauteur des deux priorités à la fois.
Comment affronter ce défi ? - D'abord, évidemment, il y a le tram. Le tramway de Montpellier doit devenir si attractif que même les fans les plus assidus du volant aient envie de laisser leur voiture chez eux ou sur un des parkings situés aux arrêts à l'extérieur du centre. La mairie prévoit évidemment d'augmenter le nombre de ces parkings. Avec la ligne 3 et, encore plus, avec la ligne 4, augmente aussi le nombre des quartiers de Montpellier et des villages de l'agglomération qui seront desservis. La question de la sécurité - ou, plutôt, la peur de beaucoup d'usagers des groupes plus ou moins ivres et bruyants qui, la nuit, fréquentent le tram - ainsi que le problème des grèves ne sont, jusqu'à maintenant, pas résolus.
Mais il va de soi que les Montpelliérains et leurs visiteurs doivent aussi être en mesure de joindre par voiture les quartiers de la ville et, bien sûr, le centre. Il y a peu de villes en France où tant d'automobilistes se plaignent que le réseau des routes ne serait pas clair et qu'on se perdrait facilement. Le nouveau plan prévoit alors une sorte de périphérique autour de la vieille ville, d'où des routes partent, en forme "d'étoile", dans toutes les directions. Ce système améliorerait la liaison avec les villes et villages autour de Montpellier, mais aussi le trafic entre les quartiers. En plus, la municipalité promet la construction de plus de parkings proches des habitations - une mesure qui sera certainement bien accueillie, surtout en ce moment, où un nombre important des parkings du centre ville a été éliminé pour faire place à la construction de la ligne 3 du tram.
Parallèlement, les zones piétonnes seraient élargies pour garantir une circulation sécurisée à ceux qui pratiquent ce que le plan appelle les "modes de transport doux", alors aux piétons et vélos. Toutefois, ici, il y a également deux questions qui restent ouvertes : le problème des voitures, pour la plupart en service de la ville, qui circulent dans les rues piétonnes sans faire attention aux gens qui ne sont pas capables de se sauver "en sautant" quand ils arrivent, et celui de l'agressivité de quelques cyclistes qui considèrent les rues piétonnes comme terrain de course.
Selon la mairie, les premières mesures de ce nouveau plan seraient appliquées dès cet été. Mais auparavant, on cherche encore de bonnes idées supplémentaires en donnant la parole aux Montpelliérains. Le printemps de la démocratie, avril prochain, sera une bonne occasion pour récolter les commentaires des usagers des transports à Montpellier.
Actuellement, il n'est pas possible d'entrer ou de sortir de Montpellier sans tomber sur un chantier qui promet que "le tramway avance". Tout le monde parle donc de la future ligne 3 dont l'inauguration sera un des grands événements de l'année 2012. Or, ce n'est pas seulement le réseau de tram qui, actuellement avec la ligne 3, plus tard avec la ligne 4, sera modifié. La ville de Montpellier veut aller beaucoup plus loin : tout le système de circulation, les routes, les transport en commun, les rues piétonnes, les parkings - tout ce qui est en relation avec le transport doit être revu.
Avec son plan qui, selon la mairie, doit régler la question de la circulation pour les vingt ans à venir, la municipalité poursuit deux objectifs : devenir ville "modèle", c'est-à-dire organiser un système de circulation qui frotte l'idéal, en est le premier. L'autre est une question d'écologie.
Le premier objectif part du principe que tous les usagers doivent être satisfaits du système de circulation, peu importe s'ils se servent d'un moyen de transport en commun ou individuel, au point que d'autres villes aient envie de l'imiter et de profiter du savoir-faire montpelliérain - comme déjà Brasilia qui se fait conseiller par des experts de la TaM pour l'élargissement de leur réseau de tramway.
Mais Montpellier n'a pas seulement l'ambition de devenir une ville modèle pour le trafic à l'intérieur et à l'extérieur du centre et de la périphérie : Hélène Mandroux et son équipe sont aussi décidés de transformer Montpellier en une "ville écologique".
Ainsi, la mairie prévoit de se tenir aux indications données aux communes européennes : dans dix ans, les émissions de gaz carbonique, du fameux "gaz de serre", seraient réduites de 20 pour cent. Il n'est alors pas seulement question de rendre contents les Montpelliérains et les visiteurs de la ville, mais aussi de diminuer la circulation en voiture et celle d'autres moyens de transport polluant. Il faut faire en sorte d'être à la hauteur des deux priorités à la fois.
Comment affronter ce défi ? - D'abord, évidemment, il y a le tram. Le tramway de Montpellier doit devenir si attractif que même les fans les plus assidus du volant aient envie de laisser leur voiture chez eux ou sur un des parkings situés aux arrêts à l'extérieur du centre. La mairie prévoit évidemment d'augmenter le nombre de ces parkings. Avec la ligne 3 et, encore plus, avec la ligne 4, augmente aussi le nombre des quartiers de Montpellier et des villages de l'agglomération qui seront desservis. La question de la sécurité - ou, plutôt, la peur de beaucoup d'usagers des groupes plus ou moins ivres et bruyants qui, la nuit, fréquentent le tram - ainsi que le problème des grèves ne sont, jusqu'à maintenant, pas résolus.
Mais il va de soi que les Montpelliérains et leurs visiteurs doivent aussi être en mesure de joindre par voiture les quartiers de la ville et, bien sûr, le centre. Il y a peu de villes en France où tant d'automobilistes se plaignent que le réseau des routes ne serait pas clair et qu'on se perdrait facilement. Le nouveau plan prévoit alors une sorte de périphérique autour de la vieille ville, d'où des routes partent, en forme "d'étoile", dans toutes les directions. Ce système améliorerait la liaison avec les villes et villages autour de Montpellier, mais aussi le trafic entre les quartiers. En plus, la municipalité promet la construction de plus de parkings proches des habitations - une mesure qui sera certainement bien accueillie, surtout en ce moment, où un nombre important des parkings du centre ville a été éliminé pour faire place à la construction de la ligne 3 du tram.
Parallèlement, les zones piétonnes seraient élargies pour garantir une circulation sécurisée à ceux qui pratiquent ce que le plan appelle les "modes de transport doux", alors aux piétons et vélos. Toutefois, ici, il y a également deux questions qui restent ouvertes : le problème des voitures, pour la plupart en service de la ville, qui circulent dans les rues piétonnes sans faire attention aux gens qui ne sont pas capables de se sauver "en sautant" quand ils arrivent, et celui de l'agressivité de quelques cyclistes qui considèrent les rues piétonnes comme terrain de course.
Selon la mairie, les premières mesures de ce nouveau plan seraient appliquées dès cet été. Mais auparavant, on cherche encore de bonnes idées supplémentaires en donnant la parole aux Montpelliérains. Le printemps de la démocratie, avril prochain, sera une bonne occasion pour récolter les commentaires des usagers des transports à Montpellier.
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Photos et texte : copyright Doris Kneller
C'est vrai que Montpellier a un bon réseau de transports en commun, cependant je regrette qu'il n'y ait pas plus de couloirs de bus en site propre. En ce moment, c'est tout pour le tramway.
RépondreSupprimerOn a eu un tramway il y a longtemps, on l'a démonté et maintenant on le remonte et on le démontera quand on aura enfin trouvé la voiture propre :-))) On essaie de réduire le flux des voitures vers la ville mais on n'y parviendra pas dans la mesure où on construit logements sur logements. Frêche avait promis de constuire des logements ailleurs pour éviter que Montpellier ne joue les grenouilles qui veulent.... comme le dit la fable.
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