Les Wisigoths, les Arabes et Charles Martel : Maguelone, une cathédrale déguisée en forteresse
Une cathédrale, dit-on, est un édifice magnifique, avec, en général, des meubles sacrés d'une grande valeur non seulement du point de vue de l'ancienneté, mais aussi du côté artistique. Toutefois, quand on entre dans la cathédrale de Maguelone on voit, à première vue... rien. La cathédrale semble entièrement vide.À deuxième vue, toutefois, le visiteur est impressionné par la majesté et la sobriété des murs de pierre. Il quitte alors le portail dans lequel il s'est arrêté, malgré lui, et il se donne entièrement à l'ambiance de la cathédrale. On dit que les gens sensibles à la réception des ondes énergétiques seraient irrésistiblement attirés vers un point qui, en effet, est marqué par un cercle. À cet endroit, l'énergie de la cathédrale serait cumulée, et sa force serait suffisante pour recharger une personne réceptive en énergie positive.
Toutefois, même les gens qui ne sentent pas l'énergie légendaire de ce lieu sont impressionnés par l'ambiance à l'intérieur du bâtiment, créée par les murs épais de deux mètres. Ces murs donnent l'impression d'avoir résisté beaucoup plus de mille ans. En effet, le premier évêché de Maguelone, une petite île à quelques kilomètres de Montpellier, a été créé dans l'année 533. Des fouilles ont produit des sarcophages et d'autres vestiges qui parlent de cette époque. On connaît même le nom des premier évêques de Maguelone : Génésius et, en 673, Gulmidius, son successeur. La légende raconte que ce Gulmidius se serait mêlé de la politique et aurait soutenu la révolte contre un des rois Wisigoths.
Mais, malheureusement, la première cathédrale de Maguelone a subi le même sort que tant de monuments à Montpellier et dans ses environs : elle a été détruite. On pourrait dire que c'est la "faute" aux Arabes qui, en 719, envahissent la Septimanie. Ils découvrent l'île de Maguelone, tombent amoureux de leur beauté - on sait que les Arabes étaient très branchés aux sciences et arts et qu'ils révéraient tout ce qui était beau - et de sa position stratégique, et ils décident de l'aménager comme port marchand, désormais baptisé "Port Sarrasin".
Si les nouveaux maîtres des lieux avaient été des révolutionnaires du 18ème siècle, la cathédrale de Maguelone aurait probablement été le premier objectif ciblé par leur colère destructive. Mais les Arabes réagissaient différemment : ils ne laissaient pas seulement debout les témoins de la culture qui régnait sur les places qu'ils ont accaparées, ils sont allés jusqu'à autoriser tout genre de culte. Ainsi, la cathédrale de Maguelone a pu poursuivre ses affaires, et les évêques pouvaient dormir aussi tranquille que sous les Wisigoths.Toutefois, les Français n'étaient pas heureux de cette solution. Déjà, Charles Martel emporte quelques victoires au nord de la France et il avance vers le sud - jusqu'au jour où il arrive à Maguelone. L'histoire relate que sa victoire sur le "Port Sarrasin" ne fait partie qu'un raid glorieux, qui "libère" la France entière des Maures. Malheureusement pour Maguelone, il "libère" l'île aussi de sa cathédrale : après son passage, il ne reste pas un seul Arabe, mais la cathédrale non plus.
Ainsi, l'île de Maguelone de la fin du huitième siècle n'est qu'un lieu triste, envahi non plus des Maures, mais des ruines où seul les pirates se sentent bien.
Ce n'est que trois cents ans plus tard qu'un autre homme important arrive pour chasser les "habitants" de l'île : cette fois-ci, ce n'est pas un homme de guerre comme Charles Martel qui s'occupe de l'île, mais un évêque nommé Arnaud qui vient pour rendre à Maguelone sa gloire d'autrefois. Il fait reconstruire une sorte de château fort qui sert à éloigner les pirates, et il le déclare cathédrale. La nouvelle cathédrale de Maguelone est construite.
Cette cathédrale-forteresse ne plaît pas seulement aux évêques sur place, mais aussi aux papes à Rome qui lui rendent fréquemment visite. Encore de nos jours, nous trouvons des témoignages de cette proximité avec le goût romain, par exemple l'autel tourné vers le public, juste comme à Saint Pierre de Rome. L'évêque Arnaud a atteint son objectif : l'île de Maguelone et sa cathédrale sont de nouveau connues partout dans le monde chrétien. Depuis Arnaud, on ne peut d'ailleurs plus vraiment parler d'une île - il a fait construire un passage qui la lie à la terre ferme.
Maguelone reste tranquille pour presque 500 ans. Or, au début du 16ème siècle, un petit village près de la cathédrale qui, jusqu'à lors, n'avaient d'importance que pour quelques pêcheurs, est devenu une ville importante : Montpellier. Et en 1562, les Montpelliérains sont devenus si puissants qu'ils peuvent, avec succès, réclamer l'évêché.
Mais ce n'est pas la fin - d'autres "habitants" s'emparent de la cathédrale de Maguelone, et d'autres "justiciers" se trouvent pour les en chasser et, en passant, endommager la cathédrale...
De nos jours, on dirait que la cathédrale de Maguelone serait arrivée à la fin de ses souffrances. Il est vrai qu'elle a toujours ses "envahisseurs", mais les envahisseurs d'aujourd'hui ne sont que des touristes. Elle a été adoptée comme un des monuments les plus importants des environs de Montpellier, et les Montpelliérains apprécient les plages qu'elle domine.
Photos et texte : copyright Doris Kneller
Samedi prochain, Montpellier participera à l'opération baptisée "60 Earth Hour", une manifestation censée sensibiliser au réchauffement climatique de notre planète. Pendant une heure, plus de 250 villes en France et 2124 villes dans 115 pays du monde éteindront les lumières autour leurs monuments pour rappeler aux gens que tout le monde est responsable de notre environnement. À Paris, la Tour Eiffel ne sera dans le noir que pendant cinq minutes, mais le Louvre, l'église de Notre-Dame, la place de la Concorde ou l'Arc de Triomphe resteront "cachés" pendant une heure. Autour de la Tour Eiffel, on allumera par contre 1600 bougies - une pour chaque Panda qui, jusqu'à aujourd'hui, a survécu l'extinction menaçante de son espèce.
Selon la municipalité de Montpellier, la ville prendrait vraiment au sérieux les menaces écologiques sous lesquelles vivent les habitants de la terre. Déjà, elle a créé il y a presque deux ans la "Maison de l'Énergie de Montpellier" qui a pour but de "changer les mentalités" et faire en sorte que tout le monde soit conscient de la valeur d'un environnement sain. Toutes ces actions - comme la création de la Maison de l'Énergie ou la participation à l'action "60 Earth Hour" - font partie d'un plan européen qui demande à tous les pays de notre continent de s'engager pour la prise de conscience écologique de ses habitants et de lutter contre l'échauffement planétaire. Avec sa Maison de l'Énergie, Montpellier souscrit notamment au
Selon le WWF, l'action de sensibilisation à l'état de la planète de ce samedi concernera 11 millions de Français. Mais, pour tenter même ceux qui n'ont pas trop envie d'être sensibilisés, il n'est pas seulement question d'écologie, mais aussi d'économie : l'heure du black out, du noir, en France - pour ne pas parler des autres presque 2000 villes au monde - correspondrait à un gain de 800 mégawatts - comme si 13 millions d'ampoules de 60 watts étaient éteintes pendant une heure. En tout, ceci fait une économie d'un pour cent sur la consommation d'électricité en France…
Il est vrai qu'avec ses presque un million d'habitants, Louisville est plus grande que Montpellier. Toutefois, il n'y a pas mal de points qui lient la ville au nord de Kentucky à la capital du Languedoc-Roussillon. - Déjà, il y a les "Louis" de Montpellier et de Louisville. Tandis que Montpellier n'oublie jamais la présence de Louis XIII et de
Si l'on demandait leur avis aux scientifiques, ils nous assureraient que Montpellier et Louisville se ressemblent aussi au niveau de l'intérêt qu'évoque leur géologie. Les roches calcaires de Louisville ont une origine comparable à celle de la
Les Montpelliérains aiment-ils leurs trams et bus ? - Grèves ainsi qu'incompétence, manque d'amabilité et même grossièreté de la part des conducteurs des bus rendent en colère de plus en plus de voyageurs. "Le système de transport public à Montpellier est formidable", disent toujours la plupart des gens, Montpelliérains et visiteurs. Or, il y a de plus en plus de "mais" qui s'en mêlent.
Et sa copine continue : "Jamais, c'est exagéré. Mais déjà, les samedis. Quand on veut sortir, on peut pas être sûrs qu'il y a un tram. Ils font la grève, tout le temps. Parce qu'ils veulent plus de sous. Et nous ? Qui pense à nous ?"
Une jeune dame se met carrément en colère : "Les bus passent maintenant par de très petites rues. Un jour, j'avais besoin de me pencher sur ma voiture, du côté rue - je ne pouvais pas faire autrement. Mais j'ai fait bien attention de ne pas me mettre en danger ou d'empêcher les bus de passer. Un bus arrive, il s'arrête à ma hauteur et le conducteur crie fortement : 'Attention à vos fesses, Madame'. Tant de vulgarité, est-ce nécessaire ?"
Le nouveau printemps n'est âgé que d'une journée, et déjà le jardin des plantes à Montpellier rayonne les jaunes, bleus, blancs et rouges des centaines de fleurs : le week-end de la septième édition de la "Primavera" est arrivé. De nouveau, les universités, les associations et les pépiniéristes collectionneurs de la région Languedoc-Roussillon se sont rassemblés pour présenter et vendre des plantes rares.
Il est vrai que la première destination du jardin des plantes à Montpellier était toujours la culture de plantes médicinales, potagères et aromatiques ainsi que l'enseignement de la botanique. Dès ses débuts, il était lié à la faculté de Paris, et il y avait des moments dans son histoire où seuls les scientifiques et les étudiants avaient le droit de le fréquenter. Mais Pierre Richer de Belleval avait encore un autre objectif - un objectif qui, à l'époque, ne semblait pas "à la mode". Mais de nos jours, il lui ouvrirait toutes les portes : l'écologie. Il a ajouté au jardin des plantes aromatiques et médicinales un coin écologique, la "Montagne" où il voulait montrer aux visiteurs les cercles naturels.
Pour quelques-uns des visiteurs, la date de la "Primavera 2010" était plus significative que celle des autres années : "Il est bizarre", a remarqué un jeune homme, "que tant de gens se déplacent pour les plantes et l'écologie - et que, le même jour, on va à des élections dont les écologistes ont été écartés dès le premier tour." Une dame un peu plus âgée, interrogée si elle voyait un lien entre les résultats du premier tour des régionales et la "Primavera", était plutôt amusée de la coïncidence : "Franchement, je préfère les plantes à la politique. De toute manière, nous ne pouvons rien changer à la politique. Mais nous pouvons nous réjouir de la vue des plantes et réfléchir à la sauvegarde des espèces."
Toutefois, la médecine n'était pas sa vraie vocation. Assia Djebar est là pour aider à améliorer le sort des femmes en général, celui des femmes maghrébines en particulier. Elle montre l'exemple - une femme, peu importe ses origines, peut suivre son chemin, sous condition qu'elle le veut - et elle écrit. Elle écrit sur les femmes, pour les femmes et, surtout, pour l'idée d'être femme.
Une analyse très pointue qui ne l'empêche pourtant pas d'apprécier certains côtés du tourisme. "Mais il est vrai que, dans le stade actuel, nous ne pourrions plus nous passer du tourisme. Entre-temps, toute une industrie est basée sur ce secteur économique. Sans le tourisme, beaucoup de commerces à Montpellier et aux environs seraient condamnés à la faillite - pour ne pas parler du chômage qui atteindrait des taux encore plus effroyables."
"Le tourisme ? c'est la meilleurs chose qui puisse nous arriver !" Le Monsieur dans la quarantaine rigole. "Vous n'êtes pas à la bonne adresse. Mon opinion ne devrait pas être très typique... je suis le propriétaire d'un hôtel. Sans les touristes, je serais en chômage depuis longtemps. Et mes quatre employés aussi."
"Si je sais ce qui veut dire 'manger halal' ? - Bien sûr." La jeune femme rit, puis elle s'arrête pour consulter le panneau d'indication des trams de l'arrêt de la Place de la Comédie. "Ça va, j'ai encore du temps. Oui, manger halal, ça veut dire ne pas manger du porc. Et les animaux sont tués d'une certaine manière. Ce sont les Musulmans qui mangent halal."
La combinaison entre oriental et antillais est "naturelle" pour Nicesse Tassot. La cuisine orientale, elle l'a apprise par sa belle-famille et par ses amies. La cuisine antillaise est un très bon souvenir de son enfance dans les Antilles. Elle adore faire la cuisine - surtout pour beaucoup de gens - et, lorsqu'elle a appris à préparer des "petits plats" - des couscous, des tajines - et, aussi, à faire du bon thé (un "héritage" de son beau-père), elle s'est sentie de plus en plus "riche" : "Ma culture culinaire s'est enrichie de plus en plus - sans que je m'en rende compte", explique-elle, et ses beaux yeux brillent.
Le salon organisé par les cinq jeunes Montpelliéraines, soutenues par l'association "de fil en filles" est entièrement consacré aux besoins et aux plaisirs de la femme. Des bijoux, des sacs, des vêtements,… tout ce que les artisans et créateurs peuvent faire pour que la femme se sente bien.
Et voilà un homme qui, avec sa copine, est créateur de bijoux. Il sait ce qui plaît aux femmes - et aux hommes. Il voit parfois des hommes qui ont envie d'acheter un bijou, mais leurs femmes sont plus économes. "Mais normalement, les filles sont plus acheteuse que les hommes...", rit-il. Ensuite, il devient sérieux. "Il y a un bon public ici, beaucoup de femmes, aussi beaucoup de couples."

Et un autre Monsieur, d'une vingtaine d'année son cadet : "On nous dit qu'on aurait le choix - et nous sommes assez bêtes pour le croire. Regardez un peu ce qu'ils veulent, tous les candidats, Frêche, Mandroux, Jeanjean, Roumégas,... Ils veulent le pouvoir. Et qu'est-ce qu'ils font quand ils ont le pouvoir ? Rien."
Que Montpellier met tout en œuvre pour mériter un label du genre "
Il n'y a pas très longtemps, les scientifiques ont constaté qu'ils se sont trompés au sujet de la biodiversité. Jusqu'à lors, on était persuadé que la conversation des espèces se jouait plutôt dans les forêts tropicales ou, encore, dans les parcs ou réserves protégés - ce qui est toujours vrai. Mais ensuite, on a misé sur les zones rurales. Et c'est ici où la réalité ne suit plus la théorie.
Qui dit "ville" pense d'abord aux rues surpeuplées de voitures, aux places goudronnées et aux maisons si hautes qu'elles cachent le ciel. Plus la ville devient "inhumaine", plus les citadins ont envie de nature et plus ils ont tendance de sortir, les week-ends ou pendant les vacances. Mais les villes ont intérêt à garder leurs habitants dans leurs murs : déjà, il y a la question commerciale - celui qui part, dépense ailleurs - mais, surtout, les priorités écologiques. Car celui qui quitte la ville se sert en général de sa voiture. Il devient donc "pollueur" et nuit à cette nature dont, justement, il a tant envie...
Est-il toujours nécessaire de déclarer chaque année une journée internationale des droits de la femme ? - "Journée de la femme, je trouve ça bizarre", commente un des rares hommes qui, ce 8 mars, ont assisté à la manifestation sur la place de la Comédie. "C'est bizarre", précise-t-il ensuite, "de parler un jour par an de ces droits - absurde ! On devrait en parler tous les jours, jusqu'à ce que l'égalité existe. Il faut se battre non seulement pour les droits des femmes, mais pour l'égalité entre tous les humains, et cela à tous les niveaux."
Être écouté, ceci est un problème évoqué aussi par d'autres femmes présentes à la manifestation. "Nous avons la chance de vivre dans un pays où tout le monde peut dire ce qu'il veut", avance une dame d'une trentaine d'années. "Au contraire des pays avec des dictatures où surtout les femmes n'ont pas le droit d'ouvrir la bouche sans se retrouver en prison." - "Vous avez absolument raison", se mêle une autre femme, un peu plus âgée, de la conversation. "Nous sommes heureuses d'avoir le droit de dire ce que nous voulons. Mais ça ne veut pas dire qu'il y a quelqu'un qui nous écoute..."
Un autre homme pense plutôt à toutes les femmes qui, dans les pays de l'ouest, on ouvert la voie de la liberté et de l'égalité : "Ce qui évoque pour moi la journée internationale des droits de la femme ? - Simone Signoret, mai 68, Simone de Beauvoir, Indira Gandhi... Arlette Laguiller... Françoise Sagan... De toute manière, c'est pas gagné. On n'a pas beaucoup avancé depuis 68."
Montpellier, ville culturelle, ville des mille événements, où "tous les soirs on n'a qu'à choisir entre les bons spectacles" - peut-on être seul à un tel endroit ?
Ainsi, ne y a-t-il vraiment aucune possibilité de se faire des amis à Montpellier ? "Rien de plus facile", répond une autre dame, elle aussi dans la quarantaine. "Montpellier est une ville très ouverte. Moi-même, je suis ici depuis trois ans. Quand je suis arrivée, j'étais toute seule. Mais j'avais envie de me faire des copains et des copines. Et voilà, je suis arrivée." - Voudrait-elle nous donner sa "recette" ? - "C'est pas difficile. À Montpellier, vous avez tant de manifestations culturelles, des clubs, des rencontres - il suffit de choisir." - Quel genre de manifestation la dame a-t-elle donc choisi pour se faire des amis ? - "J'aime beaucoup parler anglais. Ainsi, je vais, par exemple, à ce qu'on appelle le "café Babel", un échange de langues très convivial. Il a lieu tous les mardis soirs à la
"Seule à Montpellier ?" La dame d'une trentaine d'années sourit. "Au début, peut-être, oui. Mais plus tard, j'y ai rencontré mon mari. Maintenant, on est heureux à Montpellier." - Où a-t-elle rencontré son mari ? - Elle rit. "L'histoire est un peu absurde. C'était un dimanche, et je me suis promenée dans le petit parc à côté de l'Esplanade." - Elle parle du Champ de Mars. - "Là, j'ai vu trois enfants qui ont joué avec un petit chien ou, plutôt, qui ont torturé le petit. Je ne peux pas voir des animaux qui souffrent. Je les ai donc engueulés, et ils ont lâché le chien. Mon mari était assis sur un banc, et il a tout vu. Quand les enfants étaient partis, il s'est levé pour me dire que j'aurais bien agi. Ensuite, il m'a invité à prendre un verre. C'est comme ça qu'on s'est connus - un dimanche au centre de Montpellier."
Depuis déjà un bon bout de temps, Montpellier fait tout pour sa réputation de ville écologique. Ceci commence avec les lumières sur la
Et de nouveau - comme si souvent dans l'histoire de Montpellier - on discute de l'eau. On parle d'Aqua Domitia, de ce projet dans lequel la région Languedoc-Roussillon a déjà investi plus de 400 000 euros entre 2004 et 2008, et qui consiste dans une étude très étendue de l'Université "Montpellier Sud de France" sur les possibilités de garantir l'approvisionnement en eau des villes et villages de la région, même au moment d'une consommation élevée et d'un manque de pluie.
Mais si toutes ces mesures sont bien pour Montpellier et sa région, elles sont aussi utiles pour les autres pays. Et George Frêche et son équipe de la région voient loin dans l'avenir : selon le plan climat de la région Languedoc-Roussillon, la nouvelle philosophie d'écologie ne devrait pas seulement être appliquée devant les portes des Montpelliérains, mais dans toutes les régions de la Méditerranée et, finalement, du monde.